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 d’ADHEOS

 Une étude du journal «Cherwell», hebdomadaire publié par les étudiants de l’Université d’Oxford, révèle une proportion élevée d’étudiants ayant déjà eu une expérience ou des fantasmes homos
 
 Ah… Les vieilles universités britanniques… Ces histoires de dortoirs et de promiscuité, dissimulées par les enceintes ancestrales d’Oxford ou de Cambridge… Une source intarissable de fantasmes, qui ne se cantonnent pas qu’à l’imagination, si l’on en croit les résultats d’un sondage réalisé sur le campus d’Oxford. Publiés le 30 avril dernier dans Cherwell, l’hebdo de l’Université, ils révèlent qu’un étudiant masculin sur cinq a déjà eu une expérience homosexuelle, et 57% des sondés disent avoir déjà eu des fantasmes homos.

 
 
Seul 37% d’hétéros exclusifs
Le questionnaire, auquel 400 étudiants ont répondu anonymement, portait sur leurs préférences sexuelles. Reprenant une échelle de 1 à 7 déjà adoptée dans les années 50 par le Dr Kinsey (1 pour les personnes se définissant exclusivement hétérosexuelles, et 7 pour celles exclusivement homosexuelles), l’étude indique que 10% des étudiants se considèrent comme exclusivement homo, et seuls 37% comme exclusivement hétéro. Et 28% de ceux qui se disent homos affirment l’avoir ressenti avant l’âge de 10 ans.
 
Le résumé de l’étude, publié sur le site internet du journal, va loin dans les nuances. Ainsi, alors que 22,8% des étudiants (et 15,2% des étudiantes) disent avoir déjà eu une vraie relation homosexuelle, 31,2% des étudiants affirment avoir déjà donné ou recu une fellation d’un autre homme! Les passages à l’acte homo sont plus fréquents chez les garçons que chez les filles, comme la curiosité en la matière, apparemment, puisque 49,5% des étudiants déclarent avoir déjà regardé du porno gay, contre 40% des étudiantes.
 
Blocages persistants
Malgré un échantillon démographiquement et sociologiquement plus réduit que pour le rapport Kinsey, l’étude d’Oxford obtient donc des résultats assez proches de celle du célèbre professeur américain. L’étude d’Oxford souligne néanmoins des blocages persistants. Ainsi, 34,5% de ceux qui sont intimement persuadés que l’homosexualité est contre-nature disent avoir eu des fantasmes homos, et même d’une manière plus générale, 43,1% d’entre eux admettent qu’ils ne peuvent pas se définir comme complètement hétéros. Par ailleurs, parmi les étudiants se définissant comme homosexuels ou bisexuels, la moitié déclare ne pas avoir révélé publiquement son orientation sexuelle, et 13,1% n’en avoir jamais parlé à personne.
 
Plus encourageant, 93% des étudiants pensent que l’homosexualité est un sujet qui devrait être abordé à l’école (parmi eux, la moitié pense qu’elle devrait l’être dès l’école maternelle ou primaire). Autre chiffre qui laisse optimiste, 67% des étudiants estiment que les couples homo devraient pouvoir adopter aussi facilement que les couples hétéro.