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 d’ADHEOS

Une nouvelle tentative d’instituer une loi contre la soi-disant propagande homosexuelle dans l’Union européenne a été balayée jeudi.
On pensait la chose impossible dans l’Union européenne. Et pourtant, le Parlement bulgare s’est penché sur un texte inspiré de l’arsenal antigay russe. Préparée par le parti nationaliste Ataka («Attaque», quatrième formation du pays), la proposition d’amendement au Code pénal allait encore plus loin. Le texte préconisait des peines allant jusqu’à 5 ans de prison et 10’000 leva (6200 fr. / 5000 euros) d’amende pour les personnes qui «organisent ou participent à des événements ou à des parades, ou font la publicité de leur propre orientation homosexuelle ou celle d’autrui.»
 
«Pédérastes»
Rejeté par le comité des droits de l’homme du Parlement comme «inconstitutionnel et discriminatoire», en novembre dernier, l’objet a étrangement eu droit à un débat, mercredi. Adrian Asenov, un des leaders d’Ataka en a profité pour déverser sa haine à la tribune: «Pensez aux enfants qui voient ces pédérastes à moitié nus exhiber leurs anomalies psychotiques? Qui pense aux droits de ces enfants? Ils n’ont pas le droit de vivres dans des familles normales?» selon des propos rapportés par l’agence Novinite (via). Au final, la proposition a été rejetée par 84 voix contre 16. A noter que 63 députés se sont abstenus.
 
En Lituanie, un parti d’extrême droite a également entrepris d’interdire la soi-disant «propagande homosexuelle». Un élu de Kaunas, Gintautas Labanauskas, s’est lancé dans une récolte de signature visant à imposer un référendum national sur ce sujet, après avoir échoué à limiter la liberté d’expression des mouvements LGBT dans le pays balte.