Violence : de quoi s’agit-il ?

L’homophobie, la transphobie… est une manifestation de haine à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes, en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre, réelle ou supposée.

Cette identité est dévalorisée par l’auteur de l’acte lgbtphobe, et elle constitue le fondement de sa haine.

L’homophobie et la transphobie, visent le plus souvent des personnes qui ont une identité minoritaire dans la société. Exemples : personnes homosexuelles, bisexuelles, transgenres.

La violence peut être de la violence physique ou de la violence morale.

La violence homophobe ou transphobe peut se manifester dans différents domaines de la vie quotidienne : en milieu scolaire, dans l’environnement professionnel, dans les lieux accueillant du public, etc. Exemples : agression physique dans la rue, harcèlement en milieu scolaire.

Que faire en cas de violences ?

Tout d’abord en cas de blessure n”hésitez pas à faire appel aux services d’urgences tels que le SAMU (15) ou les pompiers (18).

Si vous souhaitez porter plainte en plus d’appeler les services de police ou de gendarmerie (17) une aide peut vous êtes apportées par le bureau d’aide aux victimes du tribunal judiciaire, par l’association Flag ou encore par Adhéos.

Tous les services d’urgence sont accessibles par SMS gratuitement via le 114.

La plainte doit être déposée dans un délai limité après la survenance des faits. Ce délai pendant lequel vous devez porter plainte est appelé délai de prescription. Il démarre le jour où les faits se sont produits. En matière de violence homophobe ou transphobe, le délai de prescription est de 6 ans si les faits constituent un délit, et de 20 ou 30 ans s’il s’agit d’un crime.

Vous pouvez porter plainte auprès de la police ou de la gendarmerie, ou auprès du Procureur de la République.

Les violences conjugales et familiales

Violences conjugales

Le 3919 est le numéro national de référence pour les personnes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement…). Il propose une écoute, il informe et il oriente vers des dispositifs d’accompagnement et de prise en charge. Ce numéro garantit l’anonymat des personnes appelantes mais n’est pas un numéro d’urgence comme le 17.

Depuis le 30 août 2021, le 3919 est accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Il existe également des associations locales qui peuvent vous accompagner tel que le CIDFF (Centre d’information sur les droits des femmes et des familles), mais pas seulement. Un site du gouvernement existe pour trouver facilement une association locale : Arrêtons les violences.

“Allo enfance en danger”

Le 119 peut être composé 24h/24 et 7j/7. Ce numéro est dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l’être : violences psychologiques, physiques et sexuelles, cyber harcèlement, expositions aux violences conjugales, contenus choquants, conflits parentaux, fugues…
Les appels sont confidentiels et traités par des professionnels de l’enfance.

Être soutenu-e après avoir subi des violences

La première source de soutien provient des associations spécialisées. Il peut s’agir en fonction de la situation d’un centre LGBT (Adhéos), d’une association liée aux violences conjugales ou encore d’autres associations. Le plus souvent elles peuvent fournir un soutien psychologique directement ou par le biais des contacts qu’elles possèdent.

Lorsqu’un suivi psychologique est nécessaire une autre source de soutien sont les CMP (centres médico-psychologique) qui fournissent localement des soins psychologiques voir psychiatriques gratuitement partout en France.

Enfin un signalement auprès de SOS Homophobie est possible pour tout acte lgbtphobe.