C’est la deuxième fois en quatre jours que le propriétaire d’un restaurant de Saint-Pol découvre des tags homophobes sur la façade de son établissement.
Dimanche matin, il avait déjà constaté une inscription “PD” sur l’ardoise installée à la porte. Le restaurateur avait retiré l’ardoise et s’était déplacé à la gendarmerie pour signaler les faits. Mercredi matin, ce sont six inscriptions identiques qui sont réapparues sur ses volets, ainsi qu’un horrible dessin de pénis (du moins, c’est ce à quoi ça peut faire penser). Cette fois, la gendarmerie s’est déplacée pour relever des empreintes et la municipalité a fait nettoyer les inscriptions. « Ça ne me touche pas. C’est le fait de quelques personnes, j’ai surtout énormément de soutien des habitants », assure le restaurateur. Néanmoins, il n’entend pas laisser passer ces faits et a bien l’intention de déposer plainte. Les gendarmes ont également été visés le week-end dernier par des inscriptions insultantes dans le centre-ville de Saint-Pol. Concomitamment à ces deux épisodes de dégradations, des pneus ont été crevés rue du Pont-Simon et des Fonts-Vivers ce week-end, et au garage Renault de la rue de Béthune dans la nuit de mardi à mercredi. Des faits similaires qui pourraient laisser penser à un ou des auteurs uniques, d’autant qu’ils avaient déjà “dessiné” une verge pour accompagner les propos fleuris à l’égard des gendarmes, dans un style graphique tout à fait similaire à celle représentée sur le volet. Les injures à caractère homophobe sont réprimés d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende – des cours de dessin et d’orthographe ne seraient pas superflus dans le cas présent.
Source : legobelinduternois
