A propos des IST : Infection Sexuellement Transmissible

Les IST désignent plusieurs maladies, graves ou bénignes, qui provoquent habituellement des signes gênants ou visibles qui doivent conduire à une consultation chez le médecin.
 
Certaines d’entre elles, comme le VIH, la syphilis, ou l’hépatite B, peuvent passer inaperçues. Elles sont détectées par des tests sanguins.
 
Etre séropositif au VIH, c’est être aussi plus vulnérable aux IST !
Les IST peuvent également augmenter le risque d’être contaminé par le VIH.
 
Il existe un vaccin efficace contre l’hépatite B. Ceci est d’autant plus important que l’hépatite B est parfois mortelle. On se prémunit des IST en respectant certaines règles, en particulier en utilisant un préservatif lors des rapports sexuels (pénétration anale et orale).
Se vacciner contre l’hépatite B : www.unvaccinpourlesgays.fr
 
En savoir plus ?
www.sida-info-service.org  / 0 800 840 800 (8h – 23h, 7j /7, gratuit, anonyme et confidentiel) et Web Call Back : on peut aussi vous appeler sur votre téléphone !
www.hepatites-info-service.org  / 0 800 845 800 (8h -23h, 7j/7, gratuit, anonyme et confidentiel) et Web Call Back : on peut aussi vous appeler sur votre téléphone !
 

Comment savoir si on a une IST ?

 
Beaucoup de ces maladies donnent des signes :
 
•des brûlures en urinant (surtout chez l’homme dans les blennorragies ou les chlamydioses)
•des pertes vaginales (avec les trichomonases, les vaginoses, parfois dans les chlamydioses)
•des boutons au niveau de la région des organes sexuels (comme l’herpès) ou même sur l’ensemble du corps (comme la syphilis)
•des ulcérations (qui ressemblent à une plaie) des organes génitaux (comme dans la syphilis ou l’herpès)
•des démangeaisons (avec l’herpès, parfois avec les condylomes, toujours avec les morpions)
•des espèces de verrues dans le cas des condylomes
Beaucoup de ces signes peuvent disparaître spontanément avant de réapparaître plus tard (dans l’herpès par exemple), parfois sous une forme différente (comme dans la syphilis).
 
Quand on a des boutons ou une ulcération des organes génitaux, des secrétions anormales au niveau du sexe, des verrues « mal placées », il ne faut pas attendre que cela disparaisse tout seul, il faut rapidement consulter un médecin, qui fera le diagnostic et proposera un traitement.
 
J’ai décidé de faire un test du sida. Je voudrais demander qu’on cherche toutes les IST . Est-ce possible ?
 
Les infections sexuellement transmissibles qui peuvent se dépister par une prise de sang sont : l’infection par le VIH, l’hépatite B et la syphilis (mais pas toujours).
 
Certaines maladies ne seront découvertes que lors d’un examen médical (le médecin observe les lésions et peut faire le diagnostic). Les chlamydioses peuvent maintenant être recherchées par une analyse d’urines.
 
Pour les femmes, il est important de bénéficier régulièrement d’un examen gynécologique qui permettra de rechercher les condylomes qui sont à l’origine des cancers du col de l’utérus.
 
Si vous allez consulter un médecin en ville, expliquez-lui les risques auxquels vous pensez avoir été exposé, et décrivez-lui les signes dont vous avez souffert. Il pourra vous proposer des tests ou même un traitement.
 
Si vous vous rendez dans un CDAG (Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit), sachez qu’ils ne peuvent faire parfois que les tests du VIH, de l’hépatite B et de l’hépatite C. Certains de ces centres sont également habilités à traiter l’ensemble des IST, gratuitement, mais cela ne sera pas anonyme.
 
Tous les centres de dépistage sont répertoriés par département  parle lien ici !

Le préservatif féminin

 La France serait le 1er distributeur européen en quantité de vente publique et commerciale. Toutefois, le préservatif féminin est encore trop peu répandu dans le circuit commercial. Il est vendu dans un certain nombre de pharmacies – prix libre en moyenne de 6 à 9 € la boîte de 3 préservatifs – et – à prix coûtant – par les officines adhérentes Croix Verte et Ruban Rouge (association de professionnels).
 
Il est diffusé également via des sites Internet à 2 €/unité (tarif minimum observé) :
 
Le préservatif féminin est distribué gratuitement dans les centres de planification, CDAG, associations de lutte contre le sida, dans le cadre des programmes de santé publique.
 
Un site d’information spécifique pour le préservatif féminin : http://www.lepreservatif-feminin.fr
 
 

 

 

Listes des principales IST

 
  • Le condylome ou crête de coq ou papillomavirus
Les verrues génitales sont un signe d’infection au VPH. Cependant, dans la plupart des cas, le VPH s’avère une infection «discrète». En d’autres termes, nombreux sont les individus infectés du VPH qui n’exhibent pas de signe évident d’infection. Le VPH affecte la région anogénitale tant de l’homme que de la femme. Chez les femmes, ceci comprend la vulve, le col de l’utérus (le passage vers l’utérus) et l’anus. Chez l’homme, cette région inclut le pénis, le scrotum et l’anus. À cause de ces différences physiques dues au genre, le VPH affectera les hommes et les femmes de manière différente
 
  • La chlamydiose
 La chlamydiose se transmet par contact sexuel (principalement vaginal ou anal) avec une personne infectéChez l’homme, les symptômes de la chlamydiose incluent un écoulement pénien ;une brûlure lors de la miction ;des testicules enflés et/ou douloureux.
 
  • La gonorrhée
Une MST peu connue du grand public mais assez répandue.La gonorrhée se transmet par contact sexuel (relations sexuelles vaginales, anales ou buccogénitales) avec une personne infectée.
Chez l’homme, les symptômes de la gonorrhée incluent : un écoulement pénien ; une douleur ou une brûlure lors de la miction, ou une miction plus fréquente ; des testicules enflés et/ou douloureux.
L’infection à VIH/le SIDA
 
il est possible que les personnes infectées par le VIH ne présentent pas de symptômes. Il peut s’écouler 10 ans ou plus entre l’infection à VIH et le diagnostic du SIDA. Actuellement, avec les progrès du traitement, ce retard pourra même être prolongé. Une fois que les symptômes apparaissent, ils incluent :une perte de poids inexpliquée qui dure au moins un mois ;la diarrhée pendant plusieurs semaines ;un enduit blanchâtre sur la langue ;des ganglions hypertrophiés ou douloureux au cou, à l’aisselle et/ou dans d’autres parties du corps ;une toux qui persiste pendant plus d’un mois ;une fièvre persistante et/ou des sueurs nocturnes ;
 
  • L’hépatite B – L’hépatite C
 De nombreuses personnes souffrant de l’hépatite B n’ont pas de symptômes ou n’en ont que de légers. Toutefois, certaines gens présentent des symptômes semblables à ceux de la grippe ou ont l’ictère (jaunissement de la peau). Les symptômes de l’hépatite B incluent :la fatigue ;la nausée ou les vomissements ;la fièvre et les refroidissements ;des urines foncées ;des selles liquides ;le jaunissement des yeux et de la peau (ictère) ;une douleur au côté droit, pouvant irradier dans le dos.
 
L’infection herpétique initiale s’accompagne de symptômes semblables à ceux de la grippe, tels que la fièvre, la fatigue, les maux de tête, des douleurs musculaires et des ganglions enflés (ganglions lymphatiques), en plus de vésicules et d’ulcères autour des organes génitaux et de l’anus, ou sur les cuisses et les fesses, ou alors sur les lèvres, la bouche, la gorge, la langue et les gencives.Les principaux facteurs de risque de l’herpès comprennent :le fait d’avoir des rapports sexuels sans préservatif ;le fait d’avoir plus d’un partenaires sexuels ;le fait d’avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels.Un certain nombre de facteurs peuvent déclencher les poussées d’herpès, notamment :le stress ;la lumière du soleil ;la maladie ou la fièvre certains types de nourritures ou de boissons (notamment les cacahuètes, l’alcool et le café).
 
  • Le virus de la verrue humaine (condylomes acuminés)
Le virus est transmis pendant les rapports sexuels par contact direct avec une verrue ou une peau infectée par le virus. Il est possible que les verrues apparaissent sur les mains et dans la bouche à la suite du contact pendant les préliminaires ou les relations sexuelles buccogénital Le VVH occasionne des verrues présentant des caractéristiques différentes. Elles peuvent être petites ou grosses, plates ou bombées, simples ou multiples ; parfois, elles ne sont même pas visibles. On remarque le plus couramment les verrues à l’extérieur du vagin, sur le pénis et autour de l’anus. . Dans à peu près la moitié des cas, les personnes infectées par le VVH n’ont pas de verrues.
 
 Les principaux facteurs de risque de la syphilis comprennent : le fait d’avoir des rapports sexuels sans préservatif ; le fait d’avoir plus d’un partenaires sexuels ; le fait d’avoir un partenaire sexuel qui a plusieurs partenaires sexuels.Le premier symptôme de la syphilis est généralement une petite plaie indolore (chancre) dans la région du contact sexuel (pénis, vagin, anus, rectum ou bouche). La plaie apparaît habituellement environ 2 à 6 semaines après qu’on s’est exposé à l’infection et elle disparaît en l’espace de quelques semaines. Peu après la guérison de la plaie, on constate une éruption sur tout le corps (y compris sur la paume des mains et la plante des pieds), des ganglions lymphatiques enflés, la fièvre ou la fatigue. Ces symptômes disparaissent également en l’espace de quelques semaines. Bien que les premiers symptômes de la syphilis disparaissent tous seuls, la bactérie de la syphilis reste dans l’organisme si l’infection n’est pas traitée.
 
 

Qu’est-ce qu’une IST ?

 
Les Infections Sexuellement Transmissibles (qu’on appelait avant Maladies Sexuellement Transmissibles [MST] ou "maladies vénériennes") sont des maladies provoquées par des microbes (virus, bactéries, parasites) qui passent d’une personne à l’autre au cours des relations sexuelles. Certaines d’entre elles , comme l’infection par le VIH, l’hépatite B, et parfois la syphilis, peuvent également se transmettre autrement que par voie sexuelle (notamment au cours d’une piqûre volontaire ou involontaire avec une aiguille souillée lors d’une injection de drogue ou à l’occasion d’un accident chez un professionnel de santé).

 
 
Une IST, ça peut être grave ?
 
Oui. Non seulement le sida et l’hépatite B, qui sont des IST, tuent des gens chaque année, mais les condylomes provoquent des cancers chez la femme, parfois aussi chez l’homme, et les complications des chlamydioses sont importantes (infections génitales graves, grossesses extra-utérines, stérilité). D’autres maladies peuvent avoir des conséquences sérieuses (la syphilis) ou handicapantes (l’herpès).
 
Avoir une IST, c’est augmenter de façon importante le risque d’être infecté par le VIH ; ces maladies abîment les muqueuses sexuelles et facilitent la pénétration du VIH.