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 d’ADHEOS

« L’attitude des personnes en garde à vue a consisté en des revendications paramilitaires et d’affiliation au GUD et au Rassemblement national », selon le parquet.

Une agression homophobe en plein Paris. Quatre jeunes militants d’ultradroite ont été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi après une agression homophobe à Paris et doivent être jugés mercredi après-midi en comparution immédiate, a indiqué le parquet de Paris.

evendications paramilitaires, références au GUD

« L’attitude des personnes en garde à vue a consisté en des revendications paramilitaires et d’affiliation au GUD (Groupe union défense, un syndicat d’étudiants d’extrême droite, NDLR) et au Rassemblement national », selon le parquet

La victime, qui rentrait chez elle, indique avoir été alpaguée vers 1h30 par des propos homophobes et transphobes proférées par des personnes tenant une ceinture et un bâton.

Parmi eux figure Gabriel Loustau, 23 ans, une figure du GUD et fils d’Axel Loustau, ancien militant de cette organisation étudiante, ex-élu RN et autrefois proche de Marine Le Pen. Le jeune homme doit comparaître pour non-assistance à personne en danger.

Un autre prévenu de 23 ans doit être jugé pour le même délit et deux autres jeunes hommes, âgés de 21 et 22 ans, pour des violences commises en raison de l’orientation sexuelle n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail, selon le parquet.

Ils avaient été interpellés dans la nuit de dimanche à lundi, après que la police secours a été avisée d’une rixe entre cinq personnes dans le 6e arrondissement, près du jardin du Luxembourg.

Vidéosurveillance

« La victime, qui rentrait chez elle, indique avoir été alpaguée vers 1h30 par des propos homophobes et transphobes proférées par des personnes tenant une ceinture et un bâton », a relaté le parquet.

« Un témoin et la vidéosurveillance ont confirmé qu’au moins un coup de poing avait été porté à la victime », selon la même source.

Trois des mis en cause avaient déjà été interpellés parmi un groupe de 39 personnes, lors d’un rassemblement le 10 février au cimetière de Charonne à Paris dans le 20e arrondissement, en hommage à l’écrivain d’extrême droite Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration.

La procédure avait été classée sans suite, aucune infraction n’étant suffisamment caractérisée.

Gabriel Loustau a par ailleurs comparu le 22 mai à Paris pour provocation publique à commettre un délit, menace de mort, injures à caractère discriminatoire et apologie de crime. Le jugement sera rendu le 24 juin.

Source : charentelibre.fr