Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa ont présenté dimanche leurs excuses sur leurs comptes de réseaux sociaux.
Une semaine après le match entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, quatre joueurs du PSG ont partagé leurs “regrets“, dimanche 1er octobre, sur les réseaux sociaux, après avoir repris des chants à caractère injurieux et homophobes.
Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa avaient célébré la large victoire de leur formation (4-0) en entonnant des propos descendus des tribunes. Les quatre joueurs ont partagé le même communiqué dimanche sur X assurant s’être laissés “emporter par l’euphorie”.
“Il y a une semaine nous fêtions tous ensemble au Parc des Princes notre belle victoire dans le Classique, peut-on lire dans ce communiqué. Après le match, nous nous sommes laissés emporter par l’euphorie. Nous sommes bien conscients de l’impact de nos gestes et de nos mots vis-à-vis du public, notamment des plus jeunes qui rêvent devant un match de foot. Nous regrettons sincèrement des paroles que nous n’aurions pas dû tenir et souhaitons présenter nos excuses.”
“A l’avenir, nous ferons tout pour respecter plus encore notre devoir d’exemplarité“, précisent les quatre joueurs. Dembélé, Kolo Muani, Hakimi et Kurzawa sont par ailleurs convoqués le 5 octobre pour ces chants par la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Leur club avait, à la suite du match, condamné “toutes les formes de discrimination, notamment l’homophobie, et tient à rappeler qu’elles n’ont leur place ni dans les stades, ni dans la société“.
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait pour sa part estimé que le match entre le PSG et l’OM aurait dû être arrêté à cause de ces chants, qui avaient débuté alors que la rencontre était encore en cours. “Cela s’est fait par le passé, en 2018, 2019, mais cela se fait beaucoup moins depuis un certain temps, avait- elle indiqué après une conférence de presse. C’est l’un des éléments qui doit se produire sur le terrain pour que la situation change, de la même manière que notre arsenal juridique a évolué.”
Source : francetvinfo.fr