L’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) a été la cible de plusieurs tags racistes et homophobes, découverts vendredi 9 mai sur son campus. La direction a rapidement annoncé déposer plainte et condamné des messages « contraires aux valeurs d’égalité et de respect portées par l’établissement ».
Les graffitis, retrouvés en différents endroits, ont également suscité l’émotion de plusieurs syndicats étudiants et organisations politiques locales, qui dénoncent une « banalisation croissante » des discours haineux.
Dimanche, trois jeunes ont été interpellés par la police alors qu’ils tentaient de recouvrir les premiers messages. Ils ont eux-mêmes inscrit de nouveaux tags, dont « ACAB », un acronyme insultant envers les forces de l’ordre. Le parquet de Pau a indiqué lundi que ces faits relevaient de simples contraventions ; les personnes concernées seront entendues prochainement en audition libre.
L’université a décidé de déposer une seconde plainte. « Quelles qu’en soient l’origine ou l’intention, ces actes de vandalisme n’ont pas leur place dans un lieu d’enseignement et de débat », a réagi la présidence, qui s’engage à faire effacer rapidement toutes les inscriptions.
Un rassemblement a été organisé ce week-end en réaction aux premiers tags. Plusieurs syndicats, dont Solidaires Étudiant·e·s et les Jeunes écologistes, alertent sur un climat de plus en plus tendu sur le campus.
- SOURCE STOP HOMOPHOBIE
