« La PMA (procréation médicale assistée) pour toutes sans condition, sans restriction, maintenant ».
Tel est le mot d’ordre de la marche des fiertés LGBT (lesbienne, gay, bi et trans) qui partira ce samedi à 14 heures de la place de la Concorde (Ier). A la fois festif et revendicatif, le cortège composé de 88 organisations et associations dont beaucoup défileront sur un char, arrivera en fin de journée place de la République (IIIe) où un concert est organisé de 17 heures à 22 heures.
« Dans un contexte marqué par la banalisation des LGBT-phobies, il est important d’être visibles alors que nous célébrons cette année 40 ans de marche », martèle Clémence Zamora-Cruz, porte-parole de l’Inter-LGBT qui organise l’événement. Tout en rappelant que « l’homosexualité est pénalisée dans 70 pays », Clémence Zamora-Cruz observe : « En France, nous avons la chance de marcher. Nous avons obtenu des avancées comme l’ouverture du mariage à tous mais il reste des combats à mener ».
Compte tenu de l’état d’urgence, le défilé auquel 500 000 personnes devraient participer, se déroulera sous haute surveillance. « Nous travaillons avec la préfecture de police. Chaque char est entouré de son propre service de sécurité et 250 bénévoles sécurisent le parcours », précise Aurore Foursy, présidente de l’Inter-LGBT.
Parmi les nombreux partenaires, publics et privés, qui financent l’événement (d’un coût de 100 000 €), la région Ile-de-France apparaît comme « le premier contributeur public avec une enveloppe de 25 000 €. Nous sommes aux côtés de la marche, même si nous ne partageons pas tous les mots d’ordre politiques », déclare Patrick Karam (apparenté LR), vice-président de la région chargé des sports et de la jeunesse. La ville de Paris accorde « une subvention de 13 000 € à l’Inter-LGBT », souligne Hélène Bidard (PCF), adjointe à la maire de Paris chargée de la lutte contre les discriminations.
- SOURCE LE PARISIEN