Transition à la carte

  • Les inconvénients du parcours hospitalier officiel peuvent être évités en construisant son propre parcours alternatif. Cela suppose de s’adresser à des professionnels de santé du secteur privé afin de constituer sa propre équipe médicale.
 
  • Dans la mesure du possible, il est conseillé de faire les démarches pour la prise en charge au titre de l’ALD dès que la décision d’entamer une transition a été prise, avant même qu’elle ait débuté. Il faut pour cela s’adresser à son médecin traitant (médecin généraliste) qui remplira les documents requis pour cette demande.
 
  • Pour le suivi psychiatrique ou psychologique deux options sont possibles : soit s’adresser à un psychiatre quelconque (il faudra alors payer les consultations), soit aller dans un CMP (Centre Médico-Psychologique) afin de bénéficier d’un suivi pris en charge par la sécurité sociale et donc gratuit. Au bout d’un certain nombre de séances (parfois une seule suffit) le psychologue ou le psychiatre choisi établira une attestation permettant de passer à l’étape suivante, si telle est la décision prise.
 
  • Une fois l’attestation du psychiatre ou psychologue obtenue il faut ensuite contacter les autres médecins ou professionnels de santé choisis, notamment l’endocrinologue, mais aussi le ou les chirurgien(s) le cas échéant.
 
  • Le choix de sa propre équipe médicale permet de prendre en main son parcours de transition c’est à dire d’en être le maître d’oeuvre. Cela permet en particulier d’aller à son propre rythme, mais aussi de changer de médecin si nécessaire. De plus, contrairement au cas du parcours protocolaire, on n’est pas tenu d’aller jusqu’au bout du parcours (en fonction de la perception que l’on a de l’évolution de son corps durant la transition). C’est la personne concernée, celle qui effectue sa transition, qui décide de tout.