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 d’ADHEOS

Jeunes homos, victimes d’agressions, homoparentalité… Voici les grandes lignes du plan d’action de la ministre et porte-parole du gouvernement, présenté ce matin au Conseil des ministres, pour lutter contre les discriminations envers les LGBT.
 
La ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a présenté mercredi au conseil des ministres un vaste plan contre l’homophobie avec l’ambition de placer la France «en tête du combat pour les droits des personnes LGBT».
 
Les violences contre les personnes LGBT feront l’objet «d’un travail de recueil et d’analyse, et d’une publication annuelle», selon le programme de la ministre, qui avait visité notamment des associations de jeunes homos (lire notre reportage).
 
Agressions, programmes scolaires
Afin de mieux accueillir les victimes, des «sessions de formation pluridisciplinaire à la lutte contre les violences qui frappent les personnes LGBT seront organisées par l’Ecole nationale de la magistrature, à l’attention des policiers, gendarmes et magistrats». Ainsi, des «trames d’audition seront élaborées pour les enquêteurs en charge de prendre les plaintes, comme cela existe pour d’autres infractions».
 
Les questions LGBT seront «davantage abordées dans les programmes scolaires. Les personnels intégreront ces questions dans leurs enseignements, en relation avec les thématiques abordées en cours, et avec des approches différenciées, du primaire au lycée».
 
Suicide, sectes
Le ministre de l’Education nationale a lancé une mission relative à la lutte contre l’homophobie, qui portera notamment sur la prévention du suicide des jeunes LGBT et «des propositions seront faites au début de l’année 2013» selon le plan de la ministre.
 
La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) sera saisie des «thérapies de conversion» qui se donnent pour objectif de rendre hétérosexuel un jeune homosexuel.
 
Homoparentalité, étranger
Afin d’agir contre les discriminations qui frappent les familles homoparentales, «la composition des différentes instances représentatives des familles sera modifiée pour que les associations représentant les familles homoparentales puissent s’y exprimer».
 
Enfin la France participera à la «définition de lignes directrices de l’Union européenne» en matière de lutte contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, et les ambassades de France soutiendront l’action des ONG qui luttent contre les violences et les discriminations anti-gays.