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 d’ADHEOS

Le ministre de la Justice malawien est revenu sur ses propositions encourageantes qui devaient dépénaliser l’homosexualité…
Au Malawi, les arrestations d’homos ne sont pas près de disparaître. Le ministre de la Justice a finalement expliqué qu’il n’y aurait pas de suspension des lois criminalisant les gays et les lesbiennes.
 
«Personne n’a parlé d’une suspension d’une quelconque disposition du code pénal», a martelé le ministre de la Justice du Malawi dans une interview accordée au quotidien local The Daily Times. Par ces propos, Ralph Kasambara voulait contredire – sans les nier clairement – de précédentes déclarations annonçant un moratoire sur les lois qui prévoient 14 ans de prison pour les gays et, depuis février 2011, 5 ans pour les lesbiennes.
 
Contradictions à la pelle
«Si nous continuons à arrêter et à poursuivre les gens sur la base des dites lois, et que plus tard de telles lois se révèlent être anti-constitutionnelles, ce serait un embarras pour le gouvernement. (…) Il est préférable de laisser un criminel s’échapper que de jeter de nombreux innocents en prison», avait, selon plusieurs médias,
déclaré le ministre Kasambara, soulignant qu’il revenait aux députés de statuer sur le maintien ou non des lois homophobes. (lire article)
 
Cette annonce avait été faite lors d’un débat organisé par deux ONG gay-friendly du pays: le Centre pour la réhabilitation des droits humains (CHRR) et le Centre pour le développement du peuple (Cedep). Elle avait été chaleureusement saluée par les défenseurs des droits des LGBT. Entre autres, l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW) avait expliqué que le Malawi «devrait servir d’inspiration aux autres pays qui criminalisent l’homosexualité». Une marche arrière, qui rappelle étrangement celle de la présidente en octobre dernier… (lire article)