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 d’ADHEOS

L’islamologue tunisien, Mohamed Talbi, est revenu dans une interview accordée à la journaliste Sayma Mzoughi, sur la dimension religieuse de la prostitution, l’homosexualité et l’adultère. Mohamed Talbi, qui avait auparavant appelé à une « révolution sexuelle et à l’abolition de la chariâa», explique qu’il n’existe aucune sourate coranique qui punit la prostitution.

« Celles qui veulent sortir complètement nues dans la rue, peuvent le faire. Il n’existe aucun texte coranique qui l’interdit […] De même que si une jeune femme, non mariée, s’adonne à la prostitution, elle a le droit de le faire et peut encore être considérée comme une musulmane respectable ».
 
En effet, il explique, en citant le Coran, que ce serait le proxénétisme qui aurait été interdit dans le Coran et non le fait de se prostituer.
 
Dans la même logique, il avance que du temps du prophète Mohamed, les prostituées exerçaient leur métier librement, sans être punies, battues ou tuées. « C’est le Coran qui le dit, sommes-nous plus extrémistes que le prophète ? », demande-t-il. Il explique également qu’un homme marié, dispose de 4 épouses, et peut également s’offrir les services d’une prostituée « ceci ne sera pas considéré comme un pêché », affirme-t-il.
 
Au sujet de l’homosexualité, Mohamed Talbi affirme également qu’aucune sourate coranique n’évoque les rapports sexuels entre des hommes ou ne l’interdit. Selon ses dires, tant que 4 personnes n’ont pas été témoins de l’acte, on ne peut parler de pêché.