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 d’ADHEOS

Discrète durant cette campagne, la nièce de Marine Le Pen a rappelé les positions fermes du Front national sur un certain nombre de questions sociétales, dont la loi Taubira votée sous le quinquennat de François Hollande.
 
Depuis mai 2013, le Front national le revendique. Il abrogera purement et simplement la loi Taubira ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe s’il accède au pouvoir. Ce dimanche, Marion Maréchal-Le Pen, la nièce de la candidate à l’Elysée, a montré son attachement à cette promesse. 
 
«Ça ne sera pas une priorité, mais c’est une promesse qui sera tenue (…) Je m’en porterai garante d’ailleurs», a affirmé Marion Maréchal-Le Pen lors de son passage dans BFM Politique. A noter que cette décision ne serait pas rétroactive, autrement dit, les couples homosexuels mariés depuis le 29 mai 2013 le resteront. A la place, sera proposée une sorte de PACS élargi, appelé «union civile», sans que n’aient été données d’informations supplémentaires.
 
Le 17 avril, Marion Maréchal-Le Pen, qui ne cache pas ses affinités avec les milieux catholiques traditionalistes, et même royalistes, avait qualifié sur RTL de «maladroite» une phrase de Florian Philippot relativisant l’importance pour son parti d’abroger la loi sur le mariage pour tous. 
 
D’autres divergence avec Macron sur la PMA et la GPA  
 
Ce dimanche, la députée du Vaucluse et conseillère régionale de la région PACA a tenu à rappeler les positions du Front national sur d’autres enjeux sociétaux. «Nous nous opposerons de la même manière à l’extension de la PMA aux couples de femmes», a-t-elle précisé, alors que Marine Le Pen a déjà affirmé vouloir «réserver la PMA aux problèmes de stérilité». A noter que’Emmanuel Macron – qui n’entend pas revenir sur la loi Taubira – souhaite étendre la Procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de femmes.  
 
Marion Maréchal-Le Pen s’est également posée contre la légalisation de la Gestation pour autrui (GPA) en France et de «ses contournements». Ce qui signifie, en d’autres termes, que le parti n’est pas favorable à la reconnaissance des enfants nés de mères-porteuses à l’étranger, contrairement à Emmanuel Macron qui a pris l’engagement de se conformer à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).