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 d’ADHEOS

Une semaine après l’Uruguay, la Nouvelle-Zélande s’apprête à devenir, mercredi 17 avril, le 13e pays à ouvrir le mariage aux couples de personnes de même sexe. En troisième lecture et sauf un très surprenant coup de théâtre, les député-e-s devraient adopter le texte amendant le loi de 1955 sur le mariage à une large majorité. Le mariage sera désormais décrit comme «l’union entre deux personnes sans distinction de leur sexe, leur orientation sexuelle ou leur genre».
 
Au Parlement néo-zélandais, qui ne comprend qu’une seule chambre, la majorité est formée par une coalition conservatrice. En mars, lors de la deuxième étape de l’examen de la proposition de loi de Louisa Wall, élue travailliste ouvertement lesbienne, 77 parlementaires, dont le Premier ministre John Key, s’étaient prononcé-e-s pour, et 44 (trois votes favorables de moins qu’en première lecture).
 
La proposition de loi a aussi été combattue par des coalitions pour la famille, notamment, qui ont évoqué des arguments entendus dans tous les pays qui examinent l’ouverture du mariage, comme celui d’une loi faite pour le lobby gay.
 
L’IRLANDE DANS LES STARTING-BLOCKS
Dans l’hémisphère nord, l’Irlande a elle aussi fait un pas vers une loi sur l’ouverture du mariage. Dimanche 14 avril, la Convention constitutionnelle, un organisme consultatif formé de 29 parlementaires, 4 représentant-e-s de l’Irlande du Nord et de 66 citoyen-ne-s (et un président), s’est prononcée par 79 voix à 18 pour une telle éventualité. Elle recommande que la Constitution soit «modifiée afin d’autoriser le mariage civil aux couples de personnes de même sexe». En Irlande, tous les changements de la Constitution doivent d’abord être soumis à un referendum.