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 d’ADHEOS

Au total, ce seraient 40000 personnes qui se seraient mobilisé-e-s dans toute la France hier, samedi 19 janvier, pour exprimer leur soutien à l’égalité des droits, malgré le froid, la pluie, la neige. Mais plus que les chiffres, c’est la détermination des manifestant-e-s, y compris dans des villes où il est toujours moins facile de manifester «pour les homos» que dans les grandes métropoles, qui est remarquable. Les rassemblements se sont tenus dans le calme un peu partout, à l’exception de Toulouse.
 
À Toulouse, quelques-un-e-s des 3000 à 8000 manifestant-e-s pour l’égalité des droits ont cédé à la provocation de néonazis, qui ont notamment brûlé un drapeau arc-en-ciel, envoyé des fumigènes dans la foule et lancé des insultes homophobes. Les associations envisagent de porter plainte.
 
Des élu-e-s EELV et Front de Gauche ont marché aux côtés des associations LGBT, mais la fédération PS de Haute-Garonne n’avait pas appelé à manifester, estimant que trop de place était accordée à la PMA. Ce qui n’a pas empêché le MJS de se joindre au défilé, ni les élu-e-s socialistes de la région.
 
À Angers, 500 personnes se sont rassemblées à l’appel de l’association Quazar, parmi lesquels les députés socialistes Luc Belot et Serge Bardy, la sénatrice EELV Corinne Bouchoux – ouvertement lesbienne – et Frédéric Beatse, le maire de la ville. Une mobilisation en forte hausse par rapport à décembre, note Le Courrier de l’Ouest.
 
Le matin, Quazar était à Saumur, avec une centaine de manifestant-e-s.
 
Entre 500 (selon la police) et 1000 personnes se sont retrouvé-e-s à Angoulême, à l’appel du collectif Ni + Ni – et de l’association Adheos, avec notamment la députée PS Martine Pinville. La manifestation s’est terminée par la célébration de 3 mariages symboliques devant la mairie par Cyril Cibert, conseiller régional et conseiller municipal de Châtellerault.
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