« Lucas a vaincu l’homophobie et retrouvé le sourire ». C’est le titre d’un article du journal Le Pays d’Auge paru le lendemain de Noël. Comme un cadeau. Lucas, 16 ans, avait raconté son calvaire sur le chemin du lycée. En mai 2013 il avait témoigné avec sa mère sur les violences et insultes de ses camarades dans un collège près de Lisieux (Calvados). Aujourd’hui il a le sourire… l’homophobie est loin derrière.
A la suite des articles racontant son histoire dans la presse, le jeune Lucas et sa maman ont reçu de très nombreux soutiens. La mère de Lucas a eu raison de faire du bruit face à l’homophobie. Elle raconte au journaliste la suite de cet appel au secours : « Nous avons reçu un nombre incalculable de messages de soutien…/…. Encore aujourd’hui, des gens m’arrêtent dans la rue pour me demander des nouvelles de Lucas. C’est très touchant. Certains m’ont pris dans leurs bras et m’ont dit : continue, il faut se battre, on n’a pas le droit de faire du mal à un gamin. Toutes ces marques de sympathie nous ont fait du bien ».
homophobie-lisieux-lucasLe jeune Lucas semble plus serein. Les autres élèves du collège ne le fuient plus. Il a déclaré que les enseignants du collège l’ont beaucoup soutenu. Il a même gagner un concours de plaidoiries sur le thème des droits de l’homme en choisissant le thème de l’homophobie.
Lucas n’est bien entendu pas le seul dans cette situation dans la région ou en France. Les associations gays et lesbiennes essayent d’aider les familles et les adolescents face à ces agressions morales et physiques mais elles ne sont pas nombreuses et manquent de bénévoles. De l’autre côté, le système scolaire n’est pas encore bien formé à gérer ce genre de situation alors que la lutte contre les discriminations doit commencer à l’école.
La mère de Lucas a reçu des témoignages de personnes, comme Lucas, victime d’homophobie. La mère de Lucas ne reste pas insensible à ces témoignages notamment avec une maman où son fils avait subi la même chose que Lucas et avait tenté de se suicider, elle est restée en contact avec cette autre maman.
- Source GAY VIKING