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 d’ADHEOS

Un des combats progressistes futurs résidera en l’interprétation juridique et sociétale de l’article 7 de la constitution :"La famille est la cellule essentielle de la société, et l’état se doit de la protéger"
 
De par famille, quel sens juridique va-t-on donner à ce terme? Il est notable que c’est un amendement qui renvoie à la composition classique voire conservatrice du terme "famille": un homme et une femme liés par un contrat de mariage et une progéniture éventuelle, ou bien un homme ou une femme vivant seul(e) avec ou sans enfant mais dans ce dernier cas de figure les enfants ayant été conçus dans le cadre d’un précédent mariage.L’une des avancées faites en Tunisie depuis l’indépendance est d’avoir permis aux femmes divorcées le droit à l’adoption et la protection sociale et juridique des mères célibataires (bien que d’un point de vue conservateur ces dernières sont extrêmement marginalisées et stigmatisées dans notre société et en premier lieu par les chantres "du progressisme")
 
Nos chers représentants "démocrates-progressistes", doivent sortir présentement de cette hystérie collective qui les anime, arrêter de faire l’apogée du retour de la propagande "mauve" et élever le débat vers le haut quant au sens stricto-sensu de la famille dans un société moderne évoluant sans cesseLes combats modernistes futurs résident en la mise en valeur d’une société en plein mouvement et ou on pourrait trouver des prototypes de famille nouveaux. Ne pourrait-on pas aujourd’hui admettre qu’une femme ou un homme célibataire puisse adopter en toute légalité et que cela constitue tout aussi bien une famille?
Un couple non lié par les lien du mariage vivant ensemble ou séparé ne pourrait-il pas aujourd’hui au 21ème siècle en Tunisie être considéré comme étant "une famille" et avoir le droit d’enfanter ou de d’adopter?Le conservatisme ambiant a rendu les liens du mariage comme étant une épée de Damoclès sur la tête de chacune et de chacun alors que cela devrait être plutôt une approche constructive dans la société entre deux sujets de droit.Lors des débats en sessions plénières certains députés se sont offusqués de la tournure que prend le concept du terme "famille" ailleurs dans le monde en mettant l’accent sur "les dérives" engendrées notamment par l’instauration juridique du"mariage pour tous"."La famille" de la Tunisie moderne est en train de faire sa révolution; et au législateur de suivre ce mouvement sociétal.
Sortir du joug conservateur du père, de la mère et des enfants comme éléments constituants d’une famille, mais analyser les évolutions futures de notre société et lui permettre d’un point de vu législatif d’être en phase avec les préceptes de la troisième génération des droits Humains et des libertés individuelles tel est le sens du modernisme aujourd’hui