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 d’ADHEOS

Pour Emmanuel Macron, la priorité c’est de continuer à réformer avec le « même rythme, la même intensité ». Mais dans les prochains mois, il devra faire face à de nombreux dossiers chauds, voire brûlants. 
 
 
« Je ne souhaite pas que la société se divise. » 22 septembre 2017 : Emmanuel Macron tient à rassurer l’ensemble des responsables religieux sur la tenue d’un débat à propos de sujets comme la fin de vie ou l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, dont les célibataires et les couples lesbiens. Une technique actuellement réservée aux couples hétérosexuels infertiles.
 
Le président, qui s’était déclaré favorable à cette extension, sait qu’elle ne fait pas consensus, alors qu’une consultation citoyenne sur les questions bioéthiques démarre le 18 janvier, pilotée par le Comité consultatif national d’éthique. Une instance qui a d’ailleurs rendu un avis favorable, fin juin, à la PMA pour toutes.
 
64 % des Français favorables
 
Ces états généraux, organisés dans toute la France, viennent en préalable à la révision de la loi de bioéthique, chargée de répondre aux nouvelles demandes sociétales. « L’objectif est la finalisation d’un projet de loi à l’été 2018 pour un dépôt au Parlement à l’automne et une adoption de la loi dans le courant du premier semestre 2019 », précise une circulaire du ministère de la Santé. Pas question, donc, de laisser ces sujets à des débats d’experts. Un moyen d’éloigner l’agitation de la rue ?
 
Si, selon une enquête Ifop de septembre, 64 % des Français sont d’accord avec cette mesure, la Manif pour tous, collectif né de l’opposition à la loi sur le mariage homosexuel, prévient de sa mobilisation contre cette « PMA sans père » qui ouvrirait « un boulevard à la GPA (NDLR : gestation pour autrui) ». En 2013, contre le mariage pour tous, les différentes manifestations organisées par le collectif avaient réuni plus d’un million de personnes.