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 d’ADHEOS

 L’Association des familles homoparentales (ADFH) a exprimé sa «consternation» devant la composition de l’équipe de Dominique Baudis, estimant que le collège chargé des droits des enfants ne prend pas en compte la «diversité familiale».
 
  «L’ADFH ne peut qu’exprimer son étonnement et sa consternation devant l’absence de prise en compte de la diversité familiale au sein dudit collège», a déclaré l’Association des familles homoparentales (ADFH) dans un communiqué. «Il semble aujourd’hui évident que la reprise en main du Défenseur des Enfants par le Défenseur des droits a pour objectif d’imposer la primauté d’un modèle moral familial sur les autres.»
 
 
Un collège partial?
Dominique Baudis, nommé en juin, a choisi trois adjointes chargées des droits de l’enfant, de la lutte contre les discriminations et de la déontologie de la sécurité, domaines qu’il chapeaute désormais(lire article).
 
«Il semble évident que (le Défenseur des droits) a pour objectif d’imposer la primauté d’un modèle moral familial sur les autres.» La liste des membres de chacun des trois collèges a depuis été complétée. Dans le collège chargé des droits de l’enfant, présidé par Marie Derain, précédemment en fonction à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), l’ADFH s’émeut notamment de la présence du maire UMP de Colmar Gilbert Meyer, «signataire de la pétition des maires anti-pacs» et défenseur de la «cellule familiale traditionnelle».
 
Discorde sur la GPA
Elle s’étonne aussi de la désignation du prêtre Guy Gilbert (surnommé «le curé des loubards») dans cette «institution laïque». «En quoi la défense de nos enfants devrait-elle être subordonnée à l’observance et la morale de lois religieuses?», demande-t-elle.
 
L’ADFH souligne enfin qu’un autre membre de ce collège, Christian Charruault, président de la première chambre civile de la Cour de cassation, a «donné lecture le 6 avril dernier» d’arrêts qui, «en complète opposition avec le Code civil français, venaient interdire la nationalité française aux enfants nés par gestation pour autrui à l’étranger, alors même que leurs papas sont français» (lire article).