Réunie ce mercredi soir, la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel a condamné le club Sang et Or pour l’usage par ses supporters d’une banderole déployée le 4 mars dernier face à Lille.
Plusieurs dossiers étaient sur la table de la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel, réunie ce mercredi soir. À commencer par la banderole déployée le 4 mars dernier par des supporters du RC Lens lors du derby face au LOSC (1-1). « BSN – DVE, ça commence en amitié, ça termine en porno gay », pouvait-on lire sur cette banderole, écrite pour chambrer les groupes ultras de Nice et Lille mais dénoncée par plusieurs associations pour son caractère homophobe.
Ce mercredi soir, la LFP a condamné le RC Lens à 15 000 euros d’amende, dont 8 000 avec sursis pour ces écrits « à caractère injurieux et discriminatoire ». En 2019, le club avait été condamné à 50 000 euros d’amende par cette même commission pour des chants à caractère homophobes entendus lors d’un autre derby contre Valenciennes.
La sanction du soir interroge les associations luttant contre l’homophobie dans le sport, comme le collectif Rouge Direct auprès du « Parisien » : « Elle n’est en rien dissuasive et c’est beaucoup moins que celle de 2019. Là, ce sont 7 000 euros (NDLR : plus 8 000 avec sursis) alors que c’est une récidive. Et notre seule question est : pourquoi le RC Lens alors que Saint-Étienne et l’OM sont épargnés malgré la gravité et le caractère systématique des chants homophobes à Geoffroy-Guichard et au stade Vélodrome ? ».
Le collectif Rouge Direct a en effet pointé du doigt ces dernières semaines ces chants entendus à Marseille ou Saint-Étienne et réclame des sanctions à l’encontre de ces deux clubs.
Par ailleurs, la LFP a sanctionné les fans du FC Nantes ce mercredi soir. Ils seront privés de deux rencontres à l’extérieur pour avoir allumé des fumigènes au Parc des Princes, le 4 mars dernier. Enfin, l’OGC Nice a écopé d’une amende de 20 000 euros pour les fumigènes brandis par ses supporters le 3 mars lors de la réception d’Auxerre. La sanction a été assortie d’une « fermeture pour deux matchs avec sursis de la partie basse de la tribune Populaire Sud de l’Allianz Riviera ».
Enfin, Leonardo Balerdi, dont l’expulsion dimanche avec Marseille face à Strasbourg (2-2) suite à un contact sur l’attaquant strasbourgeois Habib Diallo lancé dans la profondeur, avait été contestée par les Marseillais, a été suspendu deux matches.
SOURCE : leparisien.fr