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 d’ADHEOS

Instigateur d’une campagne d’intimidations et de violences visant des homosexuels, Maxim Martsinkevich est parti en «vacances urgentes» en Thaïlande. Il serait recherché pour hooliganisme.
Le chef de Occupy Pedophilia, un réseau qui a lancé une
, sous couvert de «lutte contre la pédophilie» est recherché par la justice russe. Maxim Martsinkevich a écrit sur VKontakte, le Facebook russe, qu’il était parti en «vacances urgentes» alors qu’un mandat d’arrêt a été délivré contre lui. En outre, son domicile, ainsi que celui de ses parents, ont été perquisitionnés, rapporte
Il a posté dimanche une photo de lui sur une plage thaïlandaise.
 
Le militant «antipédophilie» serait soupçonné de hooliganisme – un terme fourre-tout dans la législation russe, qui a déjà valu deux condamnations à Martsinkevich en 2010.
 
néonazisme, culturisme et exhibitionnisme
Personnalité trouble mélangeant néonazisme, culturisme et exhibitionnisme, Martsinkevich serait visé par plusieurs plaintes, dont celle d’un militant antifasciste et celle d’un immigré irakien pris pour cible dans une récente vidéo d’Occupy Pedophilia tournée en Ukraine. Au cours d’un rituel désormais traditionnel, Martsinkevich tend un piège à un jeune homme appâté sur un site de rencontre. A moitié nu, le garçon se fait peindre une étoile de David et un arc-en-ciel sur le corps. Il est forcé à s’«avouer» homosexuel devant la caméra en tenant un sextoy. La séquence suggère que l’Irakien est ensuite passé à tabac.
 
Relayées par les médias internationaux depuis le printemps dernier, les vidéos d’Occupy Pedophilia ont fait scandale. Pour certains observateurs, elles sont le produit de l’homophobie encouragée par la loi contre la «propagande homosexuelle» récemment promulguée par Vladimir Poutine.