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 d’ADHEOS

Les autorités affirment vouloir ainsi «éradiquer» cette orientation sexuelle et lutter contre le VIH/sida.
 
Le ministère ghanéen de l’Education a décidé d’accentuer la «lutte» contre l’homosexualité. En amont de la journée mondiale contre le sida du 1er décembre, son secrétariat chargé du VIH/sida a formé des enseignants pour qu’ils sensibilisent leurs élèves aux maladies sexuellement transmissibles et que ceux-ci craignent l’homosexualité, rappelant que les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (MSM) sont plus frappés par la maladie que les hétérosexuels.
 
«Menace»
«Les écoles éduquent régulièrement les étudiants à la menace de l’homosexualité, a déclaré Paul Krampah, chargé des relations publiques du ministère de l’Education, selon des propos rapportés par plusieurs médias ghanéens. Les écoles ont intensifié leur programme de formation. Nous sommes très optimistes sur le fait que les choses finiront par changer et que l’incidence de l’homosexualité dans les écoles du pays appartiendra au passé.»
 
«Moi, en tant que président, je n’initierai ou ne supporterai jamais une tentative de légaliser l’homosexualité au Ghana», a déclaré le 2 novembre le chef de l’Etat John Atta-Mills. Il s’exprimait après que le premier ministre britannique a menacé de couper une partie de son aide aux pays disposant de lois homophobes. David Cameron n’a pas à «dicter aux autres nations souveraines ce qu’elles devraient faire», avait conclu le président.
 
Carte diplomatique
Dans un communiqué, huit associations locales avaient appelé Londres à ne pas recourir aux sanctions mais à user plutôt de la carte diplomatique, tout en soutenant le combat des militants LGBT africains. Car elles craignent qu’un retrait de l’aide du Royaume-Uni «augmente le niveau de stigmatisation, de violence et de discrimination envers les LGBT d’Afrique» et que les structures de santé gay-friendly révisent leur politique.