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 d’ADHEOS

Le président de l’Assemblée nationale a annoncé ce jeudi 28 juin que le drapeau arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBT, flotterait sur la chambre des députés lors de la Marche des fiertés qui se déroulera samedi 30 juin à Paris.
 
"J’ai souhaité que très concrètement et de façon symbolique, l’Assemblée nationale soit pavoisée, comme d’ailleurs d’autres bâtiments officiels, avec le drapeau arc-en-ciel qui est le symbole en général de la lutte contre l’homophobie, de l’égalité des droits" pour la marche des fiertés, a déclaré François de Rugy sur LCP.
 
Le pavoisement "symbolise l’engagement de la représentation nationale dans la lutte contre toutes les discriminations", a ajouté la présidence.
 
"C’est un combat qui est souvent passé par l’Assemblée nationale. Qui a parfois été assez agité. Mais aujourd’hui on voit que ce sont plutôt des sujets qui rassemblent. Il y aura, samedi prochain, pour la marche des fiertés, ce pavoisement du palais Bourbon", a souligné le président (LREM) de l’Assemblée nationale.
 
Ce sera la première fois que la chambre des députés française sera pavoisée aux couleurs LGBT contrairement à de noubreuses asseumblées parlementaires étrangères, européennes notamment.
 
Le pavoisement se fera du côté de la Seine mais aussi du côté de la place du Palais Bourbon.
 
Le président de SOS homophobie s’est réjoui sur Twitter de cette décision, mais estime que "déployer partout les couleurs arc-en-ciel, symbole du combat pour l’égalité et la reconnaissance des LGBT ne suffit pas dans un pays où a loi continue de discriminer les couples de femmes en leur interdisant la PMA".
 
La marque de soutien parlementaire à la communauté LGBT fait suite à celle de la mairie de Paris dont l’édifice est orné de drapeaux gay depuis plusieurs années lors de la Marche des fiertés.
 
Plusieurs carrefours du quartier du Marais ont également été peints au niveau de certains passages piétons aux couleurs multicolores depuis deux ans pendant la Quinzaine des fiertés. L’un d’entre eux avait été dégradé et recouvert d’insultes homophobes en début de semaine.
 
Pour répondre à ces dégradations, Anne Hidalgo a annoncé sa décision d’en créer deux supplémentaires et de les rendre permanents.