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 d’ADHEOS

Un député UMP a osé déclarer, à l’Assemblée, que le problème des terroristes était le même que celui des enfants de couples homosexuels…
 
 
Un pas nouveau a été franchi dans les moyens utilisés par l’opposition pour faire blocage, et celui-ci devrait faire date. Faut-il en faire une lecture psychanalytique? Le Lab d’Europe 1 note en tout cas que l’élu en question, Nicolas Dhuicq, est psychiatre de profession. Député UMP de l’Aube, membre de la Droite populaire et soutien de Jean-François Copé, il s’exprimait hier soir à l’Assemblée dans le cadre du projet de loi sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme.
 
C’est sur le plan de la figure paternelle que le député a fait cette association improbable entre homoparentalité et terrorisme. «Vous me permettrez de considérer que souvent le terroriste a un défaut: il n’a jamais rencontré l’autorité paternelle le plus souvent, il n’a jamais eu de rapport avec les limites et avec le cadre parental, il n’a jamais eu cette possibilité de savoir ce qui est faisable ou non faisable, ce qui est bien ou mal.»
 
«Confusion des genres»
Et d’enfoncer le clou: «N’y a-t-il pas une certaine contradiction, M. le ministre, dans vos propos et ceux de votre gouvernement, alors que vous cherchez désespérément à reposer un cadre, à, dans le même temps, soutenir un projet de loi qui va jusqu’à rayer le mot de père du code civil? (Le projet de loi ne prévoit pas cela, NDLR) Ceci est tout à fait cohérent. Mes chers amis, vous provoquerez, dans les années à venir, la confusion des genres, le déni de la différence des sexes et la psychose.»
 
C’est le député PS Jérôme Guedj qui a relevé, sur Twitter, cette déclaration qui restera, à n’en pas douter, dans les annales de l’homophobie en politique…