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 d’ADHEOS

Le député UMP du Pas-de-Calais, Daniel Fasquelle, proche de Nicolas Sarkozy, a déposé vendredi 21 novembre une proposition de loi visant à permettre aux enfants adoptés de rompre leur lien de filiation, une fois leur majorité atteinte.
 
Cette proposition vise, en fait, les enfants adoptés par des couples homosexuels.
 
"A 18 ans, les enfants prisonniers d’une filiation avec des couples homosexuels devraient pouvoir confirmer l’adoption ou la remettre en cause afin de rétablir une filiation avec leur(s) parent(s) biologique(s)", écrit, en affet, le maire du Touquet pour présenter sa proposition à ses collègues députés UMP.
 
Interrogé par le Lab d’Europe 1, il a précisé sa pensée. A savoir que l’enfant adopté en "adoption plénière" puisse rétablir un lien avec son ou ses parents biologiques dans l’hypothèse où il les connaît.
 
Le député parle d’un "droit d’option" pour l’enfant à l’âge de 18 ans, comme c’est le cas aujourd’hui pour les "adoptions simples".
 
Daniel Fasquelle est revenu sur l’expression "enfants prisonniers d’une filiation avec des couples homosexuels" utilisée vendredi et qui avait choqué: "Je voulais dire que l’adoption plénière en général rend prisonnier d’une filiation, mais je comprends que le mot fasse réagir. Je le retire."
 
Pour l’heure, "une trentaine" de parlementaires UMP (sur 200) aurait signé la proposition de loi de Daniel Fasquelle.