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 d’ADHEOS

Longtemps harcelé par la presse sur sa sexualité, le chanteur anglo-libanais a décidé de lever le voile sur son orientation sexuelle.
 
Il y a les coming out surprenants, flamboyants comme celui du chanteur de R’n’B Frank Ocean (lire article) et puis il y a les autres, plus hésitants, plus laborieux, comme celui de Mika. Après s’être longtemps défini comme bissexuel, le chanteur assume enfin pleinement et publiquement sa sexualité!
 
«Voici ma vraie vie»
En pleine promotion de son troisième album intitulé The Origin of Love (à paraitre le 17 septembre prochain), Mika s’est livré au magazine gay américain Instinct: «Si vous me demandez si je suis gay, je vous réponds que oui. Ces chansons parlent-elles d’une relation avec un homme? Je dis oui. Et c’est seulement à travers ma musique que j’ai trouvé la force d’accepter ma sexualité au-delà du simple contexte de mes paroles de chansons. Voici ma vraie vie.» a-t-il déclaré.
 
Mais si Mika s’est confié à la presse, c’est également sur scène, avec son public, qu’il a voulu partager ce moment. Le 26 juillet dernier, lors d’un showcase au Heaven, l’un des plus grands clubs gay de Londres, le chanteur a dédié sa chanson The Origin of Love «à l’homme qu’il aime».
 
Un long processus
Si le coming out médiatique de Mika aura été un long processus, le chanteur aura pris soin de multiplier tout au long de sa carrière les références gay-friendly. Et le personnage d’homme marié qui se découvre gay de sa chanson Billy Brown ou, plus récemment, le couple homo s’enlaçant dans la vidéo de Make You Happy (vidéo) étaient autant de clins d’œil envers son public gay.
 
Par ailleurs, le dialogue entre Mika et la presse LGBT n’a jamais cessé. Dans un grand entretien accordé à TÊTU en 2009, le créateur de Grace Kelly avouait se sentir «constamment harcelé par la presse» sur la question de sa sexualité. Et quand on lui posait directement la question de son orientation sexuelle, il bottait en touche: «Au-delà de savoir si je suis homosexuel ou hétérosexuel, je préférerais qu’on aborde le concept de genre dont on ne parle pas assez à mon avis. (…) Je ne veux pas me limiter à une question aussi arbitraire, je veux conserver ma liberté.» À 29 ans, Mika s’est enfin libéré.