Israël Plus besoin d’opération pour changer de sexe. Le ministère de l’Intérieur israélien souhaite supprimer l’obligation de passer par le bistouri pour officiellement être reconnu d’un autre genre.
Pouvoir changer de sexe, un vrai parcours du combattant. Faire preuve de force mentale, subir la discrimination, passer des années sous traitement avant de s’allonger sur la table d’opération. Tout cela pour pouvoir, à la fin, demander à inscrire son nouveau genre officiellement sur sa carte d’identité. Ouf. Tel est le cas en Israël… enfin, jusqu’à aujourd’hui. Le ministère de l’Intérieur souhaite abolir l’obligation de passer par la case chirurgie, et inscrire le genre souhaité sans autre forme de procédure auprès des autorités civiles.
Et en Suisse?
Une décision qui va soulager nombre de personnes trans, qui ne souhaitent pas toujours se faire opérer pour être reconnues de l’autre genre que celui qui leur a été assigné à la naissance. Un an après le Danemark, qui a voté une loi similaire, des représentants des ministères israéliens de la Santé, de l’Intérieur et de la Justice ont décidé d’emboîter le pas aux idées progressistes.
Si d’autres pays aussi ont légiféré dans ce sens, en Suisse le changement dans les documents officiels est à l’appréciation de la justice cantonale. L’Office fédérale de l’Etat civil a toutefois émis un avis favorable: il s’est prononcé contre «l’exigence d’interventions chirurgicales visant
la stérilisation ou la construction d’organes génitaux du sexe désiré comme préalable de la reconnaissance judiciaire du changement de sexe.» Reste que seules les autorités cantonales peuvent en décider, et cela sur plainte du demandeur.
- SOURCE 360CH