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 d’ADHEOS

Planté en 2009 à l’Houmeau pour symboliser la séparation de l’Église et de l’État, l’arbre de la laïcité a été brisé, le samedi 22 juin vers 15 heures, à Angoulême, en marge de la visite de la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud Belkacem.
 
Des syndicalistes et des militants d’extrême gauche ont été témoins de la destruction de l’arbre. Ils ont prévenu la police et ont eu le temps de noter le numéro de la plaque minéralogique des pourfendeurs de la laïcité.
 
Le collectif charentais des associations s’insurge contre cet acte de vandalisme et le fait savoir par le biais d’un communiqué :
 
«Nous avons appris par votre journal et avec stupéfaction le saccage de l’arbre de la laïcité d’Angoulême. Rappelons que cet arbre a été planté le 9 décembre 2009 par la Ville d’Angoulême, à l’initiative d’un collectif départemental comprenant la plupart des mouvements associatifs, syndicaux et maçonniques charentais attachés à la Laïcité et à la loi de séparation des Églises et de l’État..
 
Il marquait l’impérieuse nécessité de faire vivre le principe de laïcité, à l’image de son enracinement en terre et de la croissance de ses branches. Héritée des lumières, valeur d’avenir, la Laïcité permet la liberté de conscience et la concorde universelle. Certains hommes croient en un dieu ; d’autres en plusieurs ; d’autres sont athées ou agnostiques. La Laïcité permet à tous de vivre ensemble dans la paix et l’harmonie.
 
Il semble que certaines personnes mal intentionnées ou fanatiques ne voient pas les choses ainsi et laissent à penser que l’obscurantisme n’a pas disparu.
 
Après la stèle du Chevalier de la Barre à Abbeville, symbole de la lutte pour la liberté de conscience, qui a été vandalisée ce 22 juin dernier, c’est au tour d’Angoulême et du premier arbre de la laïcité planté en Charente.
 
Le collectif des associations s’insurge de cet acte et invite les institutions parties prenantes à toutes les poursuites nécessaires.»