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 d’ADHEOS

A l’issue du sommet du Commonwealth, le premier ministre David Cameron a rappelé que l’aide humanitaire britannique doit notamment dépendre du respect des droits des homosexuels.
 
 David Cameron (ci-contre) persiste et signe. «Le Royaume-Uni est un des plus importants donateurs au monde. Nous voulons que les pays qui reçoivent cette aide respectent les droits de l’Homme et cela inclut le traitement réservé aux homosexuels», a souligné dans un entretien à la BBC le premier ministre britannique, dont le gouvernement avait déjà menacé de couper les vivres aux pays homophobes (lire article).

 
 
Droits des minorités sexuelles
«L’aide britannique devrait être plus liée à la façon dont les pays se comportent, s’ils persécutent les gens pour leur foi ou leur croyances chrétiennes ou leur sexualité. Nous considérons que c’est inacceptable», a ajouté David Cameron dans cette interview, réalisée à l’issue du sommet du Commonwealth, qui s’est achevé dimanche à Perth, en Australie.
 
Lors de ce sommet, les 54 pays du Commonwealth, pour la plupart des anciennes colonies britanniques, ne sont pas parvenus à s’entendre sur la démocratie et les droits de l’Homme. Les droits des minorités sexuelles ont, entre autres, constitué un point de désaccord, selon plusieurs participants.
 
De l’Ouganda au Malawi
Soulignant que les lois homophobes avaient été «imposées» aux ex-colonies, le militant LGBT britannique Peter Tatchell avait déclaré que le sommet était le «moment approprié» pour que David Cameron «s’excuse pour la persécution homophobe (…) infligée aux gays d’Afrique, d’Asie, du Pacifique et des Caraïbes». «Ce serait un geste bienvenu de contrition et de leadership moral que notre premier ministre reconnaisse cette terrible erreur et cherche à la racheter», a-t-il ajouté.
 
Les menaces de sanctions financières sont diversement appréciées par les militants LGBT africains. Certains les jugent contre-productives et potentiellement nuisibles pour leur combat pour l’égalité, et d’autres indiquent que de telles pressions avaient empêché le vote de l’anti-gay bill ougandais ou permis au Malawi la libération de deux hommes condamnés à de la prison pour s’être «mariés».