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 d’ADHEOS

Particulièrement revendicatrice cette année du fait d’un contexte politique local fort, la marche des fiertés de Montréal a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes hier. Le conseiller régional français Jean-Luc Romero était l’un des présidents d’honneur.
 
Comme d’habitude, il y avait les drag queens, les amateurs de cuir, les sponsors et les adonis en petite tenue. Mais pas seulement. Le thème de l’édition 2012 de la Fierté de Montréal, «Notre drapeau, notre fierté», censé montrer la mobilisation de la communauté LGBT, donnait déjà un ton revendicateur. Les récents événements (la grève étudiante et le déclenchement d’élections anticipées) ont fait le reste pour donner à la manifestation montréalaise une saveur très politique.
 
Jean-Luc Romero et le footballeur David Testo
Hier, les partis québécois étaient tous représentés pour l’occasion. Même chose du côté des étudiants LGBT qui, par dizaines dans le cortège, arboraient le carré rouge et n’avaient pas oublié de frapper sur leurs casseroles, tout deux symboles de l’opposition au gouvernement actuel.
 
Après avoir pris part aux festivités en 2011, le conseiller régional d’Île-de-France Jean-Luc Romero, ouvertement gay, était de retour cette année en tant que président d’honneur de la fierté – fonction partagée avec le footballeur David Testo, nouvelle icône des LGBT québécois depuis son coming out en novembre 2011. L’homme politique français a également reçu le prix Claude Tourangeau, récompense célébrant l’action d’une personnalité contre le sida.