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 d’ADHEOS

Une position similaire à celle du parti Aam Admi à seulement quelques jours des élections législatives qui se tiendront du 7 avril au 12 mai.
 
Après le parti anti-corruption d’Arvind Kerjiwal, Aam Admi, très influent à Delhi, c’est au tour du Parti du Congrès ou Congrès national indien (centre-gauche), la plus ancienne formation politique indienne, et une des plus importantes, de s’engager en faveur de la décriminalisation de l’homosexualité.
 
À la veille des élections législatives indiennes 2014 qui sont organisées sur plus d’un mois, du 7 avril au 12 mai, le parti de Jawaharlal Nehru et du Mahatma Gandhi a promis dans son manifeste, rendu public le 26 mars, de voter une loi autorisant les relations entre personnes de même sexe. Sous l’intitulé «Protection des droits humains» à la section 18 «Réformes de la gouvernance», on peut ainsi lire: «Le Congrès national indien fera voter une loi pour faire en sorte que les relations consenties entre personnes adultes de même sexe ne soient pas criminalisées».
 
En effet, dans une décision contestée, rendue en décembre 2013 et maintenue en janvier 2014, la Cour suprême indienne avait jugé que seul le pouvoir législatif était en mesure de décriminaliser l’homosexualité en votant une loi modifiant l’article 377 du Code pénal qui interdit les relations entre personnes de même. Présidente du Parti du Congrès, Sonia Gandhi avait alors encouragé les parlementaires à «se saisir de cette question et à assurer les garanties constitutionnelles de vie et de liberté pour tou.te.s les citoyens d’Inde ». Sans succès depuis lors.
 
En amont, le manifeste, qui fait la part belle à l’amélioration du sort et des droits des femmes, prévoit également de s’attarder sur les droits des personnes trans’:
 
«Le Congrès national indien est convaincu que la société doit être plus sensible aux droits de la communauté transgenre. Cette thématique recevra une attention continue et séparée.»
 
Dans les sondages, avec 24 à 29% des intentions de vote, Rahul Gandhi, le leader du Parti du Congrès au pouvoir depuis deux mandatures, est devancé par Narendra Modi, leader du Bharatiya Janata Party, parti nationaliste indien et ses 31 à 36% d’intentions de vote.