NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

Des poursuites pénales devrait être engagées contre ceux qui avait annulé l’an dernier la réservation des Gais Musette, après avoir appris que les membres de l’association de danseurs étaient homos.

 
 
Au printemps dernier, un gîte qui devait accueillir le stage d’été des Gais Musette faisait volte face au dernier moment, au motif que «l’homosexualité ne correspond pas aux énergies et à l’éthique» de leur structure (lire article). L’association de danse LGBT avait décidé de porter l’affaire devant la Halde, qui vient de lui donner raison: la haute autorité a décidé de transmettre le dossier au Procureur de la république en vue de poursuites pénales pour discrimination homophobe.

 
 
Ténacité
Selon Caroline Mécary, l’avocate du club de danse, la Halde a considéré dans sa délibération du 31 janvier que l’association Coeur et jardins, qui gère le gîte, avait bien opposé un refus de prestation de service aux Gais Musette fondé sur l’orientation sexuelle, une discrimination prohibée par le code pénal. Des poursuites devraient donc être bientôt engagées, poursuit Me Mécary, en rendant hommage à la ténacité de ses clients, qui ont tenu à aller jusqu’au bout de leurs démarches.
 
L’association ardéchoise Coeur et jardins, qui accueille des séminaires de «bien-être» et de «développement personnel», avait d’abord accepté de recevoir les Gais Musette, avant d’apprendre que les membres du club de danse étaient principalement homos.
 Ses responsables avaient alors notifié par mail leur refus de maintenir la réservation.
Les Gais Musette avaient finalement organisé leur stage dans la petite ville d’Eauze, en plein coeur du Gers, accueillis à bras ouvert par le maire de la commune