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 d’ADHEOS

DISCRIMINATION L’ONG note aussi une « hausse [du nombre] des suicides signalés » de personnes LGBTQ +

A l’image des minorités ethniques, et des femmes, les violences contre les personnes de la communauté LGBTQ + (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, queers…) sont en « forte hausse » en Europe et en Asie centrale. Comme l’explique l’ONG ILGA-Europe dans son rapport annuel paru lundi, une fédération de plus de 600 organisations dans 54 pays d’Europe et d’Asie centrale, « 2022 a été l’année la plus violente pour les personnes LGBTQ + dans toute la région en plus d’une décennie […], à la suite de discours de haine de plus en plus répandus ».

L’ONG note aussi une « hausse [du nombre] des suicides signalés » de personnes LGBTQ +, citant « celui d’un jeune couple en Arménie victime de harcèlement » ainsi que ceux de « trois femmes trans en Italie et d’une en Moldavie ». « Ces douze derniers mois il y a eu une forte hausse non seulement de la violence contre des personnes LGBTQ + mais aussi de l’intensité de cette violence », s’inquiète ILGA-Europe dans la 12e édition de son rapport annuel.

La France n’échappe pas à cette triste hausse

Selon l’ONG, les agressions physiques ou verbales homophobiques sont en hausse en France, en Allemagne, en Hongrie, en Islande, en Irlande, au Monténégro, aux Pays-Bas, au Portugal, en Roumanie, en Russie, en Serbie, en Espagne, en Suisse, en Turquie, en Ukraine et au Royaume-Uni.

ILGA-Europe note toutefois que les condamnations pour les auteurs de ces crimes sont plus nombreuses, notamment en Azerbaïdjan, en Bulgarie, en République tchèque, en France, en Géorgie, en Grèce, en Hongrie, en Macédoine du Nord, en Espagne et en Ukraine.

« A ILGA-Europe, nous disons depuis des années que les discours de haine sous toutes leurs formes se traduisent par de la violence physique », a commenté la directrice de la branche européenne d’ILGA, Evelyne Paradis.

« A travers l’Europe, de nombreuses personnalités politiques ont réagi avec horreur aux meurtres de personnes LGBTQ + cette année et, si les témoignages de solidarité sont toujours nécessaires, cela ne répond pas à la racine du problème », a-t-elle ajouté, appelant les « dirigeants progressistes à trouver des moyens efficaces de combattre les discours de haine ».

 

SOURCE : 20minutes.fr