La Charte contre l’homophobie dans le sport a été signée samedi en présence de Rama Yade et Gareth Thomas. Cette signature marque le lancement concret du plan contre l’homophobie dans le sport voulue par la secrétaire d’État.
La première mesure-phare du plan d’action contre l’homophobie dans le sport voulu par Rama Yade a été lancée samedi dernier à Albi. À l’occasion de l’ultime rencontre de la Coupe d’Europe de rugby à XIII opposant la France au Pays-de-Galles, la Charte contre l’homophobie dans le sport a été présentée par la secrétaire d’État chargée des Sports en présence de Gareth Thomas, avant d’être lue en public par Olivier Elima, le capitaine de l’équipe de France (respectivement à gauche, au centre et à droite sur la photo), puis d’être signée par le président de la fédération Nicolas Larrat.
Sur son compte Twitter, Gareth Thomas a commenté: «Pendant que j’étais en France, la ministre française des Sports (sic) m’a fait l’honneur de me nommer ambassadeur de la lutte contre l’homophobie dans le sport français. J’espère que beaucoup d’autres pays suivront l’exemple. »
Bientôt le foot, le tennis ou le judo
Cette charte, destinée aux fédérations, aux associations nationales, aux ligues professionnelles, aux clubs et aux établissements publics, qui reconnaît leur engagement concret dans la lutte contre l’homophobie, se compose de six articles. Le premier donne le ton puisqu’il proclame que les signataires s’engagent à «prendre en compte et reconnaître de manière explicite l’homophobie en tant que discrimination contraire aux principes universels de protection des Droits de l’Homme.»
Les cinq autres évoquent la dénonciation et la sanction de toute attitude homophobe, la promotion de la diversité dans le sport, l’aide et le soutien aux pratiquants ou aux entraîneurs victimes d’homophobie, la mise en place de modules éducatifs ainsi qu’un recensement des actes homophobes en liaison avec le ministère. En mai dernier, lors de l’annonce du plan, plusieurs fédérations parmi lesquelles celles de football, rugby basket, tennis, judo et lutte, avaient annoncé leur intention de parapher cette charte
