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 d’ADHEOS

La victoire du parti de gauche Syriza ouvre une nouvelle ère politique en Grèce et les personnes LGBT devraient en bénéficier, cette formation ayant soutenu de longue date l"égalité des gays, lesbiennes et trans.
 
 
La victoire sans appel du parti de gauche Syriza ouvre une nouvelle ère politique en Grèce où une formation adversaire des politiques d’austérité menée en Europe prend les commandes pour la première fois et rebat les cartes des rapports d’Athènes avec l’Union européenne.
 
Mais cette victoire pourrait aussi marquer un espoir pour les personnes LGBT dont les droits sont très faibles en Grèce et notamment très en retard par rapport aux principaux pays de l’Union Européenne.
 
Syriza est le seul parti grec à avoir abordé la question LGBT de façon progressite, même si, à l’approche du pouvoir il a semblé modérer ses promesses d’instaurer l’égalité pour les personnes et les couples gays et lesbiens, sans parler des personnes trans.
 
Depuis sa création, Syriza s’est toujours proclamé comme le seul parti à soutenir le mariage égalitaire. Le parti est aussi très impliqué dans la gay pride d’Athènes et a manifesté son soutien aux associations représentant les trans.
 
Le futur Premier ministre Alexis Tsipras (photo) a promis une extension des unions civiles aux couples de même sexe.
 
Il faut savoir que la Cour européenne des droits de l’Homme a condamné la Grèce pour avoir exclu les couples de même sexe des pactes de vie commune existant.
 
Mais sur l’adoption par les couples de même sexe, au début du mois,il a estimé que le sujet "nécessitait un dialogue". "Il y a des contradictions dans la communauté scientifique sur cela et nous ne l’inclurons pas à notre programme politique", a-til déclaré. Une position en retrait par rapport à ses engagements antérieurs.
 
La Fédération des Jeunes Verts Européens (FYEG) a exprimé sa déception. Un de ses porte parole a expliqué que "Tsipras ne doit pas céder les droits de ces couples pour obtenir plus de voix". "Nos attentes sont élevées pour une politique de changement en Grèce, et cela devrait inclure la construction d’une société fondée sur l’égalité",a-t-il insisté.
 
En jeu également la proctection législative contre la discrimination ; en effet, rien dans la loi grecque actuelle n’existe à ce niveau.