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 d’ADHEOS

José Bové, tête de liste EELV dans le Sud-Ouest aux européennes, a justifié jeudi son opposition à la PMA et à la GPA, craignant "tout ce qui peut aller vers une marchandisation du vivant." 
 
"Je suis libre, personne ne m’a jamais dicté ce que j’avais à dire et ça a toujours été mon ADN. Tout ce qui peut aller vers une manipulation, une marchandisation du vivant, je m’y suis toujours opposé et je continuerai à m’y opposer, que cela plaise ou ne plaise pas", a déclaré José Bové sur RMC et BFMTV.
 
Son opposition à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la gestation pour autrui (GPA) est à rebours de la position des écologistes sur ce sujet.
 
"Pour moi, ce n’est pas une question hétéro-homo, je m’en fiche", a précisé l’eurodéputé. Par ailleurs, "il y a des techniques qui sont réparatrices et cela, je peux l’entendre. Parce qu’aujourd’hui, par exemple, il y a des problèmes de fertilité."
 
"Pour autant, on voit les dérives dans beaucoup de pays, en Espagne, aux Etats-Unis, où l’on voit comment petit à petit, certaines technologies se marchandisent et c’est un problème. (…) La vraie question de fond, celle que l’on pose avec Noël Mamère même si on n’a pas la même analyse sur le sujet, c’est: débattons-en. Est-ce que tout ce qui est possible au niveau de la technique et de la science doit être fait ? Aujourd’hui, il faut avoir cette réflexion de fond", a poursuivi José Bové.
 
"A un moment il faut se poser cette question: est-ce que le droit à l’enfant est quelque chose de réel ?" Mais "ce débat, il ne faut pas le mélanger avec le débat du droit à vivre comme on l’entend. Ca, ça ne me pose aucun problème, au contraire, je suis pour l’extension des droits. Ils ne gênent personne", a insisté l’eurodéputé.
 
"Par contre il faut qu’on ait une interrogation sur la biomédecine, qui ne se limite pas à un seul sujet". "Demain, on va pouvoir aussi reconstruire l’homme. Où sont les limites ?"
 
José Bové est donc également opposé à la GPA car "le corps n’est pas une marchandise."