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 d’ADHEOS

Le Parlement européen a débattu mardi soir de la discrimination publique et du discours de haine contre les personnes LGBT, en particulier en Europe centrale.
En Pologne, depuis le début de l’année, 87 régions, comtés et municipalités ont adopté dans l’est du pays ont adopté des dispositions visant à être "exemptes de personnes LGBT" ou "exemptes de l’idéologie LGBT".
 
"Nous ne pouvons accepter une telle attaque contre les valeurs européennes et les droits fondamentaux", a déclaré le député allemand Terry Reintke. Agé de 32 ans, il est un des Verts allemands et coprésident de l’intergroupe LGBTI au Parlement européen.
 
"La Commission européenne doit faire plus que surveiller et condamner la situation, et prendre des mesures concrètes pour protéger pleinement les droits des personnes LGBTI et de tous les citoyens contre la discrimination", a-t-il affirmé.
 
Le député européen français Raphaël Glucksmann (Place Publique) est lui aussi intervenu publiquement. "Allons nous accepter pareil retour de la haine sur notre continent ? Ou au contraire, allons nous tout faire pour renvoyer l’extrême droite à leur place, c’est à dire les poubelles de l’histoire européenne ?", a déclaré Raphaël Glucksmann.
 
Au cours du débat d’environ deux heures, des députés anti-gay ont défendu le droit de la Pologne de discriminer sexuellement. "La Pologne décide elle-même comment organiser sa vie là-bas", a ainsi déclaré l’eurodéputé allemand de l’AFD (etrême droite), Maximilian Krah. "Ils nous donnent un nouvel espoir en Europe pour une approche conservatrice", a-t-il ajouté.
 
Lors de la prochaine session plénière du parlement en décembre, le Parlement européen votera sur une résolution sur la discrimination publique et le discours de haine contre les personnes LGBT. Cette motion est portée par la majorité des membres de gauche, des Verts, des sociaux-démocrates et des libéraux.
 
Le PDG de l’Intergroupe LGBTI, Terry Reintke, a rappelé que l’homophobie était également en augmentation dans d’autres pays. "Ceci est un rappel que les droits de l’homme dans l’UE ne peuvent être tenus pour acquis et qu’il faut faire davantage pour protéger les personnes LGBTI et les autres minorités de la violence et de la discrimination", a-t-il rappelé.