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 d’ADHEOS

La candidate d’extrême droite à la présidentielle Marine Le Pen a pris mercredi la défense de la Hongrie et de la Pologne, dont “la souveraineté doit être respectée”, après une décision de la Cour européenne de justice (CJUE).

Cette décision “constitue une atteinte inacceptable à la souveraineté des peuples et l’État de droit démocratique. Pire, elle valide un chantage indigne des valeurs européennes”, a-t-elle affirmé dans un communiqué.

Marine Le Pen a de nouveau assuré que, si elle était élue, elle réaffirmerait “par référendum la supériorité de (la) Constitution nationale sur les règles européennes” et ferait “respecter la souveraineté de tous nos partenaires et alliés”.

La justice européenne a validé mercredi, dans un arrêt très attendu, un dispositif liant le versement des fonds de l’UE au respect de l’Etat de droit, infligeant un revers à Budapest et Varsovie qui sont menacés par ce nouveau “régime de conditionnalité”.

La CJUE a suivi l’avis de l’avocat général et rejeté les recours en annulation introduits par la Hongrie et la Pologne contre ce règlement. La Pologne a aussitôt dénoncé une “attaque contre (sa) souveraineté”. La Hongrie, par la voix de sa ministre de la Justice, Judit Varga, a fustigé une “décision politique” liée à la loi sur l’homosexualité adoptée cet été à Budapest, très critiquée au sein de l’Union européenne.

Pour Marine Le Pen, très proche des dirigeants hongrois et polonais, “jamais les citoyens des États européens n’ont voté pour que la Commission de Bruxelles soit un gouvernement supranational ni que la Cour de Justice donne des ordres à des dirigeants nationaux élus”.