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 d’ADHEOS

Deux mineurs soupçonnés d’avoir participé à l’agression homophobe d’un jeune de 17 ans le 30 septembre à Montgeron, petite ville de l’Essonne au sud-est de Paris, ont été déférés mardi, a indiqué le parquet d’Evry.
Les deux mineurs ont été interpellés lundi, a précisé le parquet. Ils ont été placés en garde à vue pour violences aggravées par trois circonstances: en réunion, à raison de l’orientation sexuelle réelle ou supposée de la victime et par personne dissimulant son visage. Une vidéo de l’agression avait été diffusée sur les réseaux sociaux en octobre.
On y voyait une dizaine de personnes frapper violemment la victime, en assenant notamment coups de poing et coups de pied. La vidéo montrait que plusieurs personnes avaient tenté de s’interposer entre les agresseurs et la victime, coincée contre un grillage. Les faits se sont déroulés dans le secteur sensible du quartier la Forêt. La victime, qui n’est pas un habitant de Montgeron, se trouvait là avec une amie. Il avait expliqué lors de son audition avoir été, à cause de son apparence, “gratuitement frappé par une meute d’individus lui criant ‘PD'”, selon le parquet.
Interviewé sur l’émission Touche pas à mon poste, le jeune Yanis avait livré un témoignage poignant. “Je n’ai rien répondu, ils filmaient, ça rigolait”, avait-il expliqué, avant d’ajouter “Je pense que c’était gratuit. D’autant plus que je ne suis pas gay”.
Selon une source judiciaire, les deux suspects, qui ont été identifiés grâce à des témoignages et des analyses vidéo, ont admis en garde à vue leur présence sur les lieux au moment des faits. Ils ont cependant nié ou minimisé leur participation à l’agression, précise cette source. L’un est accusé d’avoir mis un coup de tête à la victime tandis que le second lui aurait jeté une chaussure.
Le parquet va requérir leur placement sous contrôle judiciaire en attendant leur convocation à une audience de culpabilité, qui devrait intervenir dans une période comprise entre un et trois mois. L’enquête se poursuit pour essayer d’identifier les autres agresseurs présumés.
  • SOURCE  e llico
    Deux mineurs soupçonnés d’avoir participé à l’agression homophobe d’un jeune de 17 ans le 30 septembre à Montgeron, petite ville de l’Essonne au sud-est de Paris, ont été déférés mardi, a indiqué le parquet d’Evry.
    Les deux mineurs ont été interpellés lundi, a précisé le parquet. Ils ont été placés en garde à vue pour violences aggravées par trois circonstances: en réunion, à raison de l’orientation sexuelle réelle ou supposée de la victime et par personne dissimulant son visage. Une vidéo de l’agression avait été diffusée sur les réseaux sociaux en octobre.
    On y voyait une dizaine de personnes frapper violemment la victime, en assenant notamment coups de poing et coups de pied. La vidéo montrait que plusieurs personnes avaient tenté de s’interposer entre les agresseurs et la victime, coincée contre un grillage. Les faits se sont déroulés dans le secteur sensible du quartier la Forêt. La victime, qui n’est pas un habitant de Montgeron, se trouvait là avec une amie. Il avait expliqué lors de son audition avoir été, à cause de son apparence, “gratuitement frappé par une meute d’individus lui criant ‘PD'”, selon le parquet.
    Interviewé sur l’émission Touche pas à mon poste, le jeune Yanis avait livré un témoignage poignant. “Je n’ai rien répondu, ils filmaient, ça rigolait”, avait-il expliqué, avant d’ajouter “Je pense que c’était gratuit. D’autant plus que je ne suis pas gay”.
    Selon une source judiciaire, les deux suspects, qui ont été identifiés grâce à des témoignages et des analyses vidéo, ont admis en garde à vue leur présence sur les lieux au moment des faits. Ils ont cependant nié ou minimisé leur participation à l’agression, précise cette source. L’un est accusé d’avoir mis un coup de tête à la victime tandis que le second lui aurait jeté une chaussure.
    Le parquet va requérir leur placement sous contrôle judiciaire en attendant leur convocation à une audience de culpabilité, qui devrait intervenir dans une période comprise entre un et trois mois. L’enquête se poursuit pour essayer d’identifier les autres agresseurs présumés.