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 d’ADHEOS

Plus de formations pour les enseignants, de nouveaux outils de sensibilisation… Le rectorat de Rennes veut aller plus loin dans la protection des personnes victimes, notamment dans les lycées.

Présenté dans un lycée de Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) mercredi 17 mai 2023, l’observatoire de prévention et de lutte contre les discriminations LGBT + comprendra une trentaine de membres : personnel académique, enseignants, élèves, représentants des parents d’élèves, etc. Ils se réuniront plusieurs fois par an, à partir de la rentrée de septembre, pour proposer des actions de lutte contre les discriminations LGBT + en milieu scolaire.

Pourquoi une telle instance ?

Car les derniers rapports des associations le rappellent : les droits des personnes LGBT + sont toujours menacés, et les violences s’accroissent. Un constat déjà visible dans les établissements scolaires.  Je regrette qu’on soit obligés de mettre en place cet observatoire, l’école devrait en capacité d’accueillir tous les élèves », avoue Laetitia Veiras, conseillère au rectorat chargée de l’égalité fille-garçon.

Concrètement, à quoi l’observatoire va-t-il servir ?

Des dispositifs de l’Éducation nationale existent déjà, comme les outils d’alerte Stop discri et Stop harcèlement. L’observatoire arrive donc comme un outil supplémentaire pour  structurer  la sensibilisation, en particulier dans les lycées. Une page internet va ainsi être créée pour recenser tous les outils et informations à disposition des établissements. Il s’agira ensuite de former davantage de personnes, en premier lieu les enseignants, aux questions de genre.

Comment est perçue l’initiative chez les représentants d’élèves ?

Crainte d’un effet  greenwashing », faible représentation des élèves (deux) dans la nouvelle instance… Pour les quelques représentants des lycéens invités à la présentation, l’observatoire ne fait pas l’unanimité.  Il y a déjà des outils et ça ne marche pas, c’est pour ça qu’on est réunis aujourd’hui », constate Juliette, en terminale dans un lycée de Rennes. Ils aimeraient que leurs propositions soient plus entendues :  On ne manque pas d’idées d’actions concrètes mais on n’est pas accompagnés dans nos établissements… 

 

SOURCE : www.ouest-france.fr