Des législations criminalisant l’homosexualité ont été mises en place récemment par des pays africains, dont l’une des plus extrêmes en Ouganda. Le “Wall Street Journal” a enquêté sur les conditions d’adoption de cette loi, notant une influence convergente de la Russie et d’ONG religieuses américaines sur les parlementaires du pays.
Qu’y a-t-il de commun entre des ONG religieuses et conservatrices américaines et la politique russe en Afrique ? Pas grand-chose, à première vue. Pourtant, le Wall Street Journal (WSJ) relève une étrange concordance de leurs points de vue et programmes.
Selon le titre américain, les diplomates russes et les militants conservateurs américains ont en commun, quand il s’agit de l’Afrique, de se présenter “comme les protecteurs de ce qu’ils appellent les ‘valeurs africaines traditionnelles’ face aux pressions d’un Occident néocolonial et décadent”.
L’article s’intéresse particulièrement au cas de l’Ouganda, pays dans lequel une loi promulguée en mai 2023 est considérée par Amnesty International comme l’un des textes anti-LGBTI “les plus extrêmes au monde en matière de champ d’application et de peines prévues”.
Une disposition de cette loi fait de “l’homosexualité aggravée” un crime capital, passible d’une condamnation à mort, et le simple fait d’enseigner les théories du genre peut entraîner une condamnation qui peut aller jusqu’à vingt ans de prison.
Pour étayer son enquête, le Wall Street Journal s’est appuyé sur des entretiens ………………………………….
Source : courrierinternational.com