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 d’ADHEOS

En appel de son procès pour «assassinat, actes de torture ou de barbarie aggravée» l’un des meurtriers d’Alexis Frumin a obtenu une diminution de dix ans de sa peine de prison, son avocat ayant plaidé son jeune âge au moment des faits.
 
Ligoté, frappé, brûlé, avant d’être étranglé et jeté dans une rivière. Le jeune Alexis Frumin, âgé de 21 ans, a subi un véritable calvaire ce 16 juin 2007 avant de trouver la mort dans les eaux de la Vesle à Reims. Dans cette affaire (lire notre article), Christophe C. est le seul parmi les quatre accusés à avoir fait appel. Condamné en 2011 à trente ans de prison pour «assassinat, actes de torture ou de barbarie aggravée», il a obtenu le 16 mars une diminution de sa peine à vingt ans de réclusion en deuxième instance.
 
Racisme et homophobie
Christophe C. faisait partie du groupe des «barbares de Reims». Ces quatre adolescents qui se déclaraient ouvertement de la mouvance skinhead avaient reconnu avoir torturé puis tué Alexis Frumin. Le jeune homme était devenu leur souffre douleur «parce qu’il avait le teint basané et semblait efféminé». Ils avaient été condamnés en 2011 à de lourdes peines de prison, allant de 14 ans jusqu’à la perpétuité (lire notre article).
 
Considéré comme une forte tête du groupe d’adolescents, Christophe C. a finalement eu gain de cause dans son procès en appel tenu à huis clos à Charleville-Mézières. Son avocat s’est notamment appuyé sur le fait qu’il était mineur au moment des faits afin d’obtenir un allègement de dix ans de sa peine de prison.