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 d’ADHEOS

NANCY – Le chauffeur de car qui est accusé d’avoir aspergé d’eau deux lycéennes s’embrassant à un arrêt de bus a été sanctionné. Il dément toujours le caractère homophobe de l’agression. 
 
La société Transved qui gère le réseau de transport en commun dans l’agglomération de Nancy a décidé de sanctionner le chauffeur accusé d’homophobie. Il a été suspendu de ses fonctions de chauffeur de bus a-t-on appris ce jeudi. Il ne devrait en effet plus conduire de véhicule et être affecté à d’autres fonctions dans l’entreprise en attendant la sanction disciplinaire appliquée.
 
"Contre l’homosexualité" 
 
Le chauffeur visé par deux plaintes pénales pour "homophobie" a été contraint de s’expliquer devant sa direction. Avant le geste, avoir vidé sa bouteille d’eau sur l’une des lycéennes, il a réfuté le caractère homophobe de cette agression. Il explique ne pas avoir supporté le baiser échangé par les deux adolescentes et avoir eu une réaction directe et incontrôlée.
Les deux jeunes femmes avaient échangé un baiser à un arrêt de bus à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle). Le chauffeur avait alors aspergé d’eau l’une d’elle à sa montée dans le véhicule. Pendant le trajet, la victime de ce geste incompréhensible avait tenté de comprendre ses motivations. Il avait expliqué être "contre l’homosexualité. Les deux lycéennes amoureuse avaient largement diffusée leurs mésaventures sur les réseaux sociaux, reprise par les médias et défendue par les associations LGBT. Les deux victimes ont également porté plainte au commissariat de Nancy.