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 d’ADHEOS

Au moins 100 personnes homosexuelles et transgenres ont été arrêtées, torturées ou maltraitées ces derniers jours en Azerbaïdjan, selon des inforamtions de médias locaux.
 
La police a mené un certain nombre de descentes dans la capitale Bakou et a obligé les personnes qui ont arrêtées à donner les adresses de leurs relations, ont indiqué des militants des droits humains qui font état d’un climat de terreur dans la communauté LGBT.
 
Certains détenus auraient eu la tête rasée.
 
Les arrestations font tristement penser à la purge gay qui a cours en Tchétchénie et dans laquelle plus de 100 personnes ont été détenues, violentées et, dans au moins 26 cas, tuées.
 
La police d’Azerbaïdjan n’a pas contesté les arrestations, mais a déclaré qu’elles n’avaient rien à voir avec l’orientation sexuelle des personnes et que celles-ci étaitent accusées de se livrer à la prostitution.
 
Selon des médias locaux, les actions policières ont été effectuées afin de "protéger les valeurs morales nationales".
 
Ayaz Efendiyev, vice-président du Parti de la Justice au pouvoir, a défendu les arrestations signalées par une diatribe anti-occidentale et homophobe.
 
"En défendant ces créatures qui sont sources d’immoralité, de maladies dangereuses et qui ont été maudies par Dieu, les milieux occidentaux tentent de détruire nos traditions nationales sous le nom de ‘droits de l’homme’", a-t-il déclaré.
 
L’Azerbaïdjan a été classé comme le pire pays en Europe pour les droits LGBT par le clasement Rainbow Map 2017.
 
En 2015, le Parlement européen a voté une résolution condamnant le pays pour le harcèlement et la répression des personnes LGBTI.
 
L’homosexualité a été officiellement légalisée en Azerbaïdjan depuis l’an 2000, mais les personnes et militants LGBT dans le pays sont encore confrontés à une oppression systématique.