NEWS
Les actualités
 d’ADHEOS

Un membre de l’association LGBT+ des Pyrénées-Orientales raconte avoir été victime d’une agression au volant de sa voiture par un automobiliste, proférant des insultes homophobes à la vue de son badge LGBT+. Les faits se sont produits entre Perpignan et Théza.

Lundi 20 juin, ce bénévole, qui souhaite rester anonyme, emprunte la route entre Perpignan et Théza. Alors qu’il arrive sur une voie de rétrécissement, son véhicule et celui d’un autre automobiliste se touchent au niveau des rétroviseurs. Un peu plus tard, le membre de l’association se gare dans Théza, c’est là que l’automobiliste, furieux, débarque.

“Ni une ni deux, je n’ai pas le temps de bouger de mon véhicule qu’il me saute littéralement dessus, ouvre la portière, commence à m’invectiver, m’envoie une baffe, les lunettes restent sur le trottoir”. L’automobiliste voit alors le badge de l’association LGBT+ accroché à la veste du bénévole“Et là, s’en est suivi un chapelet d’injures, de propos homophobes. J’ai tenté de le raisonner, je n’ai pu rien lui faire entendre. Il s’est jeté sur moi en m’étranglant et me donnant des coups de poing sur le visage, sur la tête et sur le corps.”

Une scène qui le choque, et le laisse avec des blessures encore visibles aujourd’hui“Et fort heureusement, ça n’est pas allé plus loin. J’ai quand même eu très peur parce que je me suis demandé s’il allait sortir une arme blanche ou s’il allait carrément finir par me couper la respiration définitivement”, raconte le bénévole.

“C’est la première fois que je me fais agresser.”

“C’est la première fois que je me fais agresser, on pense toujours que c’est aux autres que ça arrive. Mais un jour ou l’autre, on est victime, malheureusement”, constate le membre de l’association. Il dénonce une situation “inadmissible, on ne peut pas vivre dans une société violente comme ça”Les faits se produisent en plein mois des fiertés, mois de mise en avant et de sensibilisation à la cause LGBT+, et à quelques jours de la Marche des fiertés organisée par l’association perpignanaise, le 2 juillet prochain.

L’homme a porté plainte à la gendarmerie de Saint-Cyprien pour violence ayant entraîné une incapacité de travail temporaire (ITT) de moins de huit jours et injure non publique en raison de l’orientation sexuelle.