La métropole californienne agirait comme un aimant pour beaucoup de jeunes rejetés par leur famille, et qui se retrouvent à vivre dans la rue, révèle une étude.
Quelque 29% des sans-abri de San Francisco s’identifient comme gay, lesbienne, bi ou trans, d’après les résultats d’une enquête menée par la San Francisco Human Services Agency, une agence municipale, auprès d’un millier de SDF. C’est presque deux fois plus que la proportion de LGBT au sein de la population locale (15,4%), rappelle Towleroad. D’après Haight Ashbury Youth Alliances, cette surreprésentation provient de l’afflux de jeunes homos ou trans rejetés par leur famille, et qui atterrissent dans la métropole californienne. «Beaucoup d’entre eux veulent aller quelque part où ils seraient plus acceptés, explique Mary Howe. La plupart partent avec peu, et ils font communauté avec ceux qu’ils rencontrent dans la rue.» Une autre partie importante de cette population serait composée de personnes de plus de 50 ans ayant perdu leurs revenus et leur réseau de soutien à la suite de l’épidémie de sida.
«Ce qui résulte de cette étude, c’est que la question SDF est aussi une question LGBT», résume Jennifer Heidenbach, de la coalition pour les sans-abris. Elle appelle à un renforcement des efforts pour la mise sur pied de structures d’accueil spécialisés pour cette population.
- SOURCE 360 CH