Nessma vient d’obtenir le droit de demander l’asile en France, ainsi que de rester dans la famille qui l’héberge, à Metz.
La mobilisation des associations LGBT a visiblement payé! Depuis plusieurs semaines, la coordination lesbienne de France, Couleurs Gaies, les amies du site LeZ Strasbourgeoises, la fédération LGBT, ainsi qu’une centaine d’autres associations, dont ADHEOS, se battaient pour que Nessma, libyenne poursuivie dans son pays en raison de son homosexualité, soit autorisée à déposer une demande d’asile en France.
La jeune femme, âgée de 25 ans, est arrivée sur le territoire français via l’Italie. Or, la réglementation européenne contraint les étrangers à effectuer leur demande d’asile dans le pays où ils ont débarqué. Mais l’Italie a signé avec la Libye un accord de réadmission des réfugiés. Un retour de la jeune femme de l’autre coté des Alpes équivalait donc à une expulsion vers la Libye! (lire article)
Clause de souveraineté
Après une longue attente, le préfet de Moselle a enfin décidé, hier, de l’autoriser à effectuer sa demande. Pour ça, la France a fait jouer la clause de souveraineté contenue dans la convention de Dublin, qui fixe depuis 1990 les critères relatifs au pays compétent pour traiter les demandes d’asile. Nessma s’est également vue remettre une autorisation provisoire de séjour. Jusqu’au résultat de sa demande d’asile
