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 d’ADHEOS

 L’Inde semble être un eldorado pour ceux qui veulent avoir recours à une mère porteuse. Encore faut-il que la France permette l’entrée sur son territoire des enfants nés ainsi. Le «Times of India» raconte la mésaventure d’un papa gay français.
 
 Un gay français, père de jumeaux nés d’une gestation pour autrui (GPA) en Inde en avril, se retrouve coincé à Mumbai avec ses enfants auxquels la France refuse de délivrer des passeports leur permettant de rentrer dans leur pays, révèle un article du Times of India.
 
 Selon ce journal, le père aurait présenté les certificats de naissance des enfants au Consulat de France pour une transcription à l’état-civil français, étape nécessaire pour l’obtention d’un passeport. Or, la France ne contesterait pas la paternité mais bien le recours à la GPA, qui n’est pas reconnu par la France et n’entraîne donc pas la nationalité française des bébés nés ainsi… même si leur situation en Inde est tout à fait légale. Le père, désemparé et à court d’argent, espère un dénouement rapide. «Je n’ai pas violé la loi française puisque j’ai choisi de faire une GPA à l’étranger», déclare-t-il au Times of India.
 
La GPA devrait rester illégale
D’autres cas similaires, notamment celui d’un père gay israélien dont la paternité était contestée par la justice de son pays, ont récemment fait parler d’eux en Inde, destination de plus en plus prisée par les couples étrangers, homos ou hétéros, ayant recours à une GPA.
 
La gestation pour autrui est illégale en France depuis 1994 – une interdiction remise en cause par des associations et certains parlementaires, mais qui devrait rester inscrite dans les textes même au-delà de la révision de la loi de bioéthique, actuellement en cours.