Quelques définitions relatives au milieu LGBTI & Friendly.

Que signifient pour vous homosexualité, bisexualité, transsexualité, lesbianisme ?
L’homophobie exprime t-il chez vous un concept connu et maitrisé?
Qu’est-ce que l’on appelle la majorité sexuelle en France ?  Quelles conséquences ?
Autant de définitions et de concepts transversaux et pluridisciplinaires, pour lesquels ADHEOS tente de vous répondre à travers ces pages. L’essentiel de ces informations a été collecté sur  Internet; notamment à travers Wikipedia, l’encyclopédie mondiale libre !
Nous étofferons ce dossier au fur et à mesure en s’appuyant sur nos nombreux ouvrages, sur des débats et contributions de nos adhérent-e-s. Aussi n’hésitez pas à nous remonter vos remarques, afin d’améliorer nos informations !
  • L’homosexualité, le lesbianisme, la bisexualité, la transidentité, C’EST QUOI ?

Selon l’approche comportementaliste ou empirique, l’homosexualité désigne l’amour, l’attirance et/ou la pratique de relations sexuelles entre deux personnes de même sexe. Selon l’approche psychologique ou sociologique, une orientation sexuelle. Le mot s’applique indistinctement aux hommes ou aux femmes.
Des relations sexuelles entre individus du même sexe sont également observées dans le monde animal …
Selon les époques et les cultures, l’homosexualité est relativement toléré ou réprimée. Aujourd’hui, la tendance, dans les pays développés et notamment les sociétés occidentales, est à l’acceptation et dans certains pays, l’établissement d’un statut légal (union civile, mariage homosexuel, avec éventuellement une ouverture du mariage à tous les couples).
Les droits pour les homosexuel-le-s évoluent. Mais il est assez frappant de constater qu’on parle encore “d’accepter ou non” les préférences d’un individu (qui, en fait, s’imposent à lui), du fait qu’on le classe dans une catégorie minoritaire, alors qu’elles ne nuisent à personne. Est-ce qu’on parle “d’accepter” ou de “tolérer” l’hétérosexualité ? La société étant ainsi faite, encore trop calquée sur des représentations sociales archaïques, d’origine judéo-chrétienne, familialistes et donnant à la vie pour but ultime la procréation. Pour cette raison, les hétérosexuels ont quant à eux la liberté d’aimer. Quant aux pratiques sexuelles d’un individu, en théorie, elles ne regardent que lui…
A l’échelle mondiale, la situation est encore moins réjouissante. Pas moins de 70 pays (principalement en Afrique et au Moyen-Orient) condamnent l’homosexualité (telle qu’on la définit plus haut) et la sodomie (le plus souvent passive) à des peines plus ou moins importantes, allant jusqu’à l’emprisonnement à perpétuité, voire la peine de mort.

-L’homosexualité féminine est appelée saphisme, ou plus communément lesbianisme ; les deux termes faisant référence à la légendaire (car il n’est parvenu jusqu’à nous que très peu de choses de son œuvre littéraire et de façon fragmentaire) poétesse grecque Sappho, de l’île de Lesbos, qui tenait un collège de jeunes filles, et dont les poèmes passionnés dédiés à ses amies, et la vie entourée d’autres femmes lui ont valu la réputation d’homosexuelle. Le plus célèbre de ces textes est l’Hymne à Aphrodite, et l’on peut supposer que son collège féminin n’était pas sans rapport avec le culte de la déesse de l’Amour, de même que l’établissement d’Aspasie.

Bien que plus diffuse, plus discrète, moins affichée que l’homosexualité masculine, l’homosexualité féminine est cependant tout aussi courante. Les femmes homosexuelles ou bisexuelles furent souvent celles qui eurent les vies les plus libres et indépendantes autant que leur temps pouvait le leur permettre, et furent souvent parmi les premières à s’engager dans les luttes féministes d’émancipation des femmes.

-La bisexualité est la capacité d’être émotionnellement et/ou sexuellement attiré(e) par les personnes des deux sexes.Une personne bisexuelle n’est pas nécessairement attirée par les deux sexes à part égale, mais le degré d’attirance peut varier avec le temps.

-La transidentité (mots formés à partir du préfixe latin trans-, dénotant le passage) est le fait pour une personne de se sentir comme ayant une identité de genre opposée à son sexe physique de naissance. C’est un état constitutif résultant d’une synergie de l’inné et de l’acquis.

On parle parfois aussi plus globalement de transgenre pour désigner la situation d’un individu dont l’identité de genre est en conflit avec ses apparences et attributs sexuels (barbe, seins…). La personne « transgenre » peut ou non entreprendre une opération de réattribution de sexe. Pour être acceptée sous son genre et pour s’accepter soi-même, une personne transgenre peut avoir besoin de porter des vêtements du sexe auquel elle s’identifie, être opérée, que ce soit pour des modifications esthétiques (insertion de prothèses mammaires, par exemple) ou pour conduire à la reconstruction d’un nouvel appareil génital. La plupart des personnes ont également recours à des traitements hormonaux (qui sont souvent une des premières étapes de leur transformation physique). Dans tous les cas, le but premier reste le besoin impératif d’être en cohérence physique avec son identité de genre.